Basket : retour sur terre pour les Ruthénois

Face à Gardonne, Rodez a encore une fois échoué dans son objectif d’accession en Nationale 2. Pourtant, tout était mis en œuvre. Entretien avec Vincent Bonnefous, président du Stade Rodez Aveyron basket. 

Nourrissez-vous des regrets après la défaite concédée samedi soir à Gardonne (95-83)?

Non, car il n’y a rien à dire sur le match. Gardonne avait extrêmement bien préparé la rencontre, il a muselé nos leaders et a prouvé qu’il avait un énorme collectif. Et que dire de sa réussite aux shoots... Ils doivent être à plus de 60% sur ce match ! Bref, nous n’avons pas beaucoup de regrets à avoir.

Vous ne parvenez pas à monter pour la deuxième saison consécutive. Quelles conclusions en tirez-vous ?

C’est une grosse déception pour tout le monde. Mais il n’y a pas mort d’homme. On va finir par se demander si notre place n’est finalement pas en Nationale 3... Après, c’est encore très frais pour analyser les raisons de cet échec. Je souhaite avant tout qu’on termine bien la saison. Il reste deux rencontres et on se doit de montrer un joli visage, ne serait-ce que par respect pour nos supporters. Car ils ont une nouvelle fois été exceptionnels samedi soir. Peu de clubs ruthénois peuvent se targuer de remplir un bus pour soutenir leurs joueurs.

Y aura-t-il des changements au niveau de l’effectif comme du staff ?

Il est bien trop tôt pour en parler! Tout le monde est encore sous le choc... Quant à moi, je serai toujours président si l’on veut toujours de moi.

L’ambition sera-t-elle toujours de mise ?

Oui. Elle se traduira peut-être différemment mais il y aura toujours de l’ambition.