Rodez : Brahim Rostom rend les clés

  • Après deux saisons à la tête du Srab, Brahim Rostom passe la main mais souhaite toutefois rester au club.
    Après deux saisons à la tête du Srab, Brahim Rostom passe la main mais souhaite toutefois rester au club. Jean-Louis Bories
Publié le
Maxime Raynaud

Basket. Arrivé à l’été 2013, l’entraîneur du Stade Rodez Aveyron basket a décidé de ne plus continuer avec l’équipe fanion. Aucune décision n’a, en revanche, été prise quant à ses fonctions de manager.

Aussitôt fini, aussitôt dit. C’est en résumé la situation qu’ont vécue lundi le Stade Rodez Aveyron basket et son coach Brahim Rostom. Alors que la saison de l’équipe fanion a officiellement pris fin samedi, par un succès à Panazol (87-76), le technicien a profité des entretiens individuels, deux jours plus tard, avec les dirigeants ruthénois pour leur notifier son «souhait de ne pas reprendre le groupe la saison prochaine».

Après deux exercices à la tête du Srab, l’homme de 53 ans a donc préféré dire stop et passer la main. «Je n’abandonne pas mais j’estime que ça ne sert à rien de s’accrocher, explique-t-il. Ce club mérite beaucoup mieux que la N3 et je pense qu’un nouvel entraîneur peut apporter un autre élan.»

Cet élan, Brahim Rostom l’a insufflé durant deux saisons. Mais après avoir d’abord échoué face à Frontignan pour l’accession en Nationale 2, le Srab a buté sur Gardonne lors du dernier exercice. Selon le technicien, le résultat contraire n’aurait pas changé sa décision.

«Cela fait déjà 3 ou 4 mois que c’était clair dans ma tête, affirme celui qui avait succédé à Éric Occansey après la relégation de N2. Même s’il y avait eu montée, j’aurais arrêté car il y a trop de charges et de travail au sein du club. J’ai discuté avec mon président (Vincent Bonnefous) et mon directeur sportif (Jérémy Mourino) et je crois qu’ils étaient soulagés de ma décision.»

«Certains se cachent derrière moi mais j’assume»

Recruté en 2013, alors qu’il entraînait les féminines de Laveyron (Drôme) au 2e niveau national, et avec pour mission de faire remonter le Srab, Rostom ne conteste pas le constat d’échec : «Oui, nous avons échoué deux fois. Mais c’est collectif. Certains se cachent derrière moi mais j’assume la responsabilité. J’ai tout donné aux joueurs, beaucoup appris et vécu une aventure sympa.» 

Loin de toute amertume, assure-t-il, l’entraîneur regrette néanmoins quelques accrocs. «Je ne pouvais pas gérer certains éléments extérieurs. Il y a eu des conflits dans le groupe, des gens sur le banc qui n’avaient rien à y faire et des choses qui se sont développées sans qu’on s’en aperçoive, explique-t-il. Peut-être s’est-on également trompé dans le recrutement.»

Si ses fonctions de technicien N.1 vont donc prendre fin d’ici le mois de mai, Rostom ne cache néanmoins pas un désir : rester dans le club, où il occupe aussi le poste de manager général et bénéficie d’un contrat à durée indéterminée. «J’ai des propositions pour entraîner en N3 mais je préfère rester ici pour des raisons personnelles, dévoile-t-il. La décision appartient au bureau du club.» Celle-ci devrait être connue dans quinze jours.

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