Rugby: le grand jour pour Decazeville!

  • Le Sporting (ici contre Lavaur) devra plus que jamais faire preuve d'agressivité.
    Le Sporting (ici contre Lavaur) devra plus que jamais faire preuve d'agressivité. Archives Jean-Louis Bories
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Mathieu Roualdès

Fédérale2, 16e de finale aller. Pour la première fois depuis trois saisons, le Sporting renoue avec les phases finales et entre dans la cour des grands en recevant, cet après-midi, Nîmes, premier de la poule 5. 

Trois saisons. Trois longues campagnes durant lesquelles Decazeville n’avait pas été invité à la fête, n’avait pas goûté aux phases finales. Trois longues saisons durant lesquelles il a rongé son frein en attendant des jours meilleurs. En attendant le grand jour. Il est enfin arrivé. On vous laisse imaginer l’ambiance qui va régner à Camille-Guibert, cet après-midi à l’heure du coup d’envoi, pour fêter le retour du Sporting dans la cour des grands. Celle que Nîmes, lui, a souvent fréquentée. Les Gardois aborderont d’ailleurs logiquement, en tant que premiers de poule, la rencontre avec l’étiquette de grand favori. Decazeville, lui, a dû batailler jusqu’à l’avant-dernière journée du championnat pour composter son billet. Batailler dur, très dur avant la récompense.

"Il y a une fenêtre de tir, à nous de nous y engouffrer"

Mais attention, Frédéric Delfau et ses hommes ne souhaitent pas faire de ce 16e de finale aller une simple journée de réjouissances. «On sait qu’il y a une fenêtre de tir. À nous de s’y engouffrer», indique l’entraîneur. Même s’il sait très bien que la Fédérale 1, ce n’est pas pour lui, le SCD ne veut pas pour autant galvauder ses phases finales. «L’objectif sera d’aller le plus loin possible, à l’image d’un Saint-Sulpice qui a réalisé deux finales de Fédérale 2 tout en refusant la montée. Plus nous iront loin, plus nous serons sous les feux des projecteurs. Et c’est là, le réel attrait des phases finales», avouait il y a peu le président Jean-Luc Delaneau. Son entraîneur, lui non plus, ne souhaite pas calculer: «Ce match, on doit le prendre comme une finale, comme une rencontre couperet. Le match retour dimanche prochain à Nîmes le sera également. Mais il ne faut pas y penser. Calculer, c’est s’exposer à une déconvenue.»

"On ne changera rien à notre façon de jouer"

Plus que jamais, Julian et ses coéquipiers ont l’occasion de briller sur leur pelouse, encore inviolée cette saison. Plus que jamais, ils devront réciter leurs gammes faites notamment d’un jeu de mouvement. «Si Decazeville ne ferme pas le jeu, il aura toutes ses chances face à une formation de Nîmes qui n’a aucun point faible», indiquait Henri Ferrero, entraîneur de Millau, 7e de la poule 5 que les Nîmois ont largement dominé. «On ne changera strictement rien à notre façon de jouer. Il faudra juste monter d’un cran au niveau de l’agressivité et marquer à chacun de nos temps forts car ils risquent d’être moins nombreux que d’habitude», prévoit Frédéric Delfau. La bataille tactique est lancée. Mais c’est bel et bien celle de l’envie qui devrait déterminer le vainqueur du jour, comme très souvent lors des rencontres de phases finales. «Tous les joueurs sur la pelouse seront à 100%. On ne parle plus de “bobos” maintenant!», souligne Delfau. Decazeville est prêt. Son grand jour a enfin sonné.

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