Louis Arlès, un Ruthénois à Roland-Garros

Bis repetita pour Louis Arlès. Après avoir fait ses gammes l’année dernière sur les courts de Roland-Garros, Louis Arlès n’a pas hésité une seule seconde pour être ramasseur de balles pour la 2e année consécutive. Sans aucun doute la dernière fois qu’il pourra voir d’aussi près les Nadal, Djokovic, Federer et autre Tsonga.

Classé 15, l’Aveyronnais qui s’était illustré en début d’année en remportant dans la catégorie des 15-16 ans le tournoi Mozaïc est à Paris depuis le mardi 19 mai, jour des qualifications et espère finir le 7 juin, jour de la finale : «On est beaucoup pour peu d’élus. Mais en effet, j’aimerais bien être sélectionné pour la finale, ce serait un bel aboutissement» soulignait-il.

Federer, son idole

Fan inconditionnel de Roger Federer,-«une légende vivante» résumait-il-, qu'il côtoya de très près en 2014 lors de l'Open de Paris-Bercy, Louis Arlès officie depuis le début de la semaine sur les courts annexes. Cela ne l’a pas empêché de voir les plus gros serveurs du moment comme Cilic et Isner. «Des gars plutôt sympa», apprécie-t-il. 

Passionné de la petite balle jaune depuis tout jeune, le Ruthénois vit un rêve quelque peu émerveillé, mais non sans pression. «C’est un régal de faire ça à Roland-Garros, je savoure chaque instant. On a tout le temps la pression, mais dès que les premiers jours sont passés, les automatismes sont bien en place, alors chaque jour je profite un maximum».