Préparation maximale pour LSA

  • Les rugbymen de LSA à l’entraînement mardi. Avec le match à Vichy en tête.
    Les rugbymen de LSA à l’entraînement mardi. Avec le match à Vichy en tête. CP
Publié le
Centre Presse Aveyron

Demi-finale. Les Ségalis, plus que jamais tournés vers le choc face à Chartres dimanche à Vichy qui doit leur permettre d’aller en finale, nous ont ouvert les portes de leur entraînement mardi.

Après une semaine de récupération où un seul entraînement était au programme, les gars du Ségala sont rentrés dans le vif du sujet, dès mardi, pour préparer dans les meilleures conditions possibles, leur demi-finale qui va les opposer à Chartres, dimanche à 15 heures sur le terrain de Vichy. Avant de fouler le terrain d’entraînement de Luc-la-Primaube, les discussions entre joueurs vont bon train. Ceux qui ont visionné le match de la montée opposant Chartres à Bourges (victoire de Chartres à l’extérieur 36-23 et 42-7 à la maison), livrent leurs impressions aux autres : «C’est du lourd, il va falloir se méfier de tous. L’arrière est monstrueux, il peut faire la différence sur un pas. Devant, ils poussent comme des bêtes, les 3es lignes font un boulot d’enfer... » 

«Vous avez vu à quoi on va se frotter les gars»

Même Frédéric Gil, l’un des six tacticiens ségalis avec François Giovannini, Grégory Albinet, Thomas Bayol, Didier Couderc et Éric Rey, y va de ses commentaires. «Vous avez vu à quoi on va se frotter les gars. C’est vraiment du très lourd, toutes les lignes sont performantes, il va falloir être très concentré. La moindre erreur, la moindre défaillance va se payer comptant.» 20 heures : tout le monde est arrivé et fin prêt à rejoindre le terrain. Pendant que les joueurs s’échauffent, les tacticiens tiennent un conciliabule pour finaliser les grandes lignes de l’entraînement. Pas de grand changement à l’ordre du jour. 

«C’est jouable. À nous de faire le nécessaire et ne pas avoir de regrets.»

«Ce n’est pas aujourd’hui que nous allons remettre en cause tout ce que nous avons travaillé et mis en place depuis presque cinq saisons, explique Frédéric Gil. Tout juste allons nous adapter certaines phases au jeu de l’adversaire pour tenter de le contrer.» Le travail du jour portera essentiellement sur les percussions suivi de la transmission du ballon et ensuite une grosse série défensive mise en place pour contrer le jeu d’attaque adverse. Les joueurs sont concentrés et appliqués. Actions après actions, ils intègrent le schéma mis en place par les coaches.

Après plus d’une heure de travail acharné, c’est autour du préparateur physique Nicolas Hirt d’entrer en lice. «Nous allons travailler le physique pendant une vingtaine de minutes, envoie-t-il avant de prendre les joueurs. Le travail va essentiellement porter sur de la vitesse sur courte distance. La condition des joueurs est bonne. Nous avions travaillé toute la saison pour arriver au top lors des phases finales. Il faut donc entretenir.»

C’est ainsi qu’après deux heures de travail, les joueurs regagnent les vestiaires. Des joueurs qui, même si depuis le match de la montée clament à qui veut l’entendre que «maintenant, ce n’est que du bonus», se verraient bien arriver en finale. «C’est jouable. À nous de faire le nécessaire et ne pas avoir de regrets.» Rendez-vous est pris pour le dernier entraînement prévu ce soir. Une séance moins intense, plus technique et où les phases d’attaques seront répétées.

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?