La fusée Falcon de SpaceX explose peu après son décollage

  • Image tirée d'une vidéo de la Nasa montrant la fusée Falcon 9 de SpaceX explosant quelques instants après son lancement depuis Cap Canaveral en Floride, le 28 juin 2015
    Image tirée d'une vidéo de la Nasa montrant la fusée Falcon 9 de SpaceX explosant quelques instants après son lancement depuis Cap Canaveral en Floride, le 28 juin 2015 NASA TV/AFP - --
  • La fusée Falcon de SpaceX, avec à bord une capsule Dragon non habitée, décolle depuis Cape Canaveral en Floride, le 28 juin 2015 La fusée Falcon de SpaceX, avec à bord une capsule Dragon non habitée, décolle depuis Cape Canaveral en Floride, le 28 juin 2015
    La fusée Falcon de SpaceX, avec à bord une capsule Dragon non habitée, décolle depuis Cape Canaveral en Floride, le 28 juin 2015 AFP - BRUCE WEAVER
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Centre Presse Aveyron

La fusée Falcon de SpaceX, avec à bord une capsule Dragon non habitée destinée à approvisionner la Station spatiale internationale, a explosé peu après son décollage dimanche de Floride, marquant le premier échec de la société californienne après une longue série de succès.

"Le lanceur a explosé", a indiqué le commentateur de la télévision de l'agence spatiale américaine (Nasa), qui retransmettait en direct le lancement, alors que des morceaux de la fusée retombaient vers le sol.

"Il apparaît que nous avons un échec de la fusée (...) mais à ce stade on ne sait pas exactement ce qui s'est passé", a-t-il ajouté.

Peu après un commentateur de SpaceX a précisé que la transmission vidéo avec Falcon 9 avait été interrompue.

"Il y a eu une anomalie durant la première partie du vol", a-t-il précisé tout en notant que les neuf moteurs du premier étage de la fusée s'étaient bien allumés et que le véhicule avait atteint une vitesse supersonique.

"Il semblerait qu'il y a eu un problème avec le premier étage de la fusée" avant la séparation avec le reste du lanceur, a-t-il indiqué.

Sur Twitter, le patron de SpaceX Elon Musk a évoqué "trop de pression dans le réservoir d'oxygène liquide du dernier étage de la fusée".

Une conférence de presse est prévue à 12H30 (16H30 GMT), a indiqué la Nasa.

- Réserves de l'ISS en question -

La capsule Dragon devait arriver tôt mardi à l'ISS où elle devait être amarrée par deux des trois membres actuels de l'équipage qui retrouvera ses effectifs normaux - six personnes - fin juillet.

Dragon transportait près de deux tonnes de matériel et d'approvisionnement pour la Nasa, dont des aliments et des vêtements pour l'équipage ainsi que du matériel destiné à des expériences scientifiques pour étudier notamment la combustion en micro-gravité, faire la première observation depuis l'espace de météores entrant dans l'atmosphère terrestre, et continuer à effectuer des recherches sur les effets sur l'organisme humain de séjours prolongés en apesanteur.

Il s'agissait de la septième mission de ravitaillement de l'ISS effectuée par SpaceX pour le compte de la Nasa sur les 12 prévues dans le cadre d'un contrat de 1,6 milliard de dollars.

Les six précédentes missions avaient toutes été un succès.

Dragon, qui a été en 2012 le premier vaisseau spatial privé à s'amarrer à la station spatiale lors d'un vol de démonstration, est la seule capsule au monde capable de ramener du fret sur Terre.

SpaceX et Orbital Science sont les deux seules firmes privées avec lesquelles la Nasa a conclu des contrats d'approvisionnement de l'ISS.

Orbital Sciences, qui a déjà effectué deux vols d'approvisionnement de l'ISS, a subi un accident lors du lancement de sa troisième mission le 29 octobre dernier, en raison de la défaillance d'un des moteurs russes de son lanceur Antares.

Après l'explosion dimanche de Falcon 9, la Nasa ne dispose plus de moyens, pour au moins un certain temps, de transport pour approvisionner l'avant-poste orbital.

Car le vaisseau russe de fret Progress a lui aussi subi un échec fin avril. Il reste cependant un vaisseau de fret japonais.

Après deux échecs en moins de deux mois pour approvisionner l'ISS, la question est de savoir de combien de réserves dispose l'avant-poste orbital pour l'équipage.

Deux de ses membres, un Américain et un Russe, ont entamé en mars un séjour sans précédent d'un an pour étudier les effets sur l'organisme humain de séjours prolongés en apesanteur, afin de préparer une mission habitée vers Mars à l'horiron 2030.

Source : AFP

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