Alexandre Geniez, une échappée pour rêver ?
Même s’il « ne (se) fait pas de film » quant à ses capacités actuelles, le Flavinois a un objectif aujourd’hui : prendre l’échappée qui arrivera chez lui, à Rodez.
Jeudi soir, 21 heures. À Toulouse, le temps est à l’orage mais dans sa chambre de l’Holiday Inn de Blagnac, Alexandre Geniez a rangé le masque. Détendu, le coureur de la FDJ est entre les mains de son kiné et évacue la mauvaise journée. Pour lui, l’arrivée au plateau de Beille aura été synonyme de gruppetto mais de délai. Et c’est bien tout ce qui lui importait malgré le visage fermé affiché en altitude en fin d’après-midi.
«Les journées se suivent et...», souffle-t-il juste à l’évocation de 14 premiers jours de course bien loin de ce qu’il espérait. Mais s’il est détendu, c’est aussi qu’il sait que quelque chose de spécial l’attend aujourd’hui. Geniez a beau avouer ne «pas y penser» être seulement ramené à la réalité de ce 17 juillet par «les nombreux messages reçus» et les visages familiers aperçus hier lors de l’ascension, il ne peut pas y échapper.
Car aujourd’hui est forcément un jour à part dans la carrière du Flavinois. Cet après-midi, après avoir quitté Muret, il rejoindra en effet l’Aveyron, «son» Aveyron, passera non loin de son domicile à La Primaube et enfin gravira la côte de Saint-Pierre à Rodez, ville qui l’a vu naître. Bref, un condensé d’émotions qu’il refusait encore hier, mais dont on imagine mal comment il ne le rattrapera pas, une fois rentré dans le «12».
«Il faut déjà que je survive
L’enchaînement Giro de haut vol (9
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