Aubin : le garage à locomotive sort (un peu) de l’oubli

  • « La valeur patrimoniale de ce local nous a influencés dans cette volonté de le sauvegarder, souligne le premier adjoint à la mairie d’Aubin, Yves Valls.
    « La valeur patrimoniale de ce local nous a influencés dans cette volonté de le sauvegarder, souligne le premier adjoint à la mairie d’Aubin, Yves Valls. Centre Presse
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Centre Presse Aveyron

Patrimoine. Le vénérable bâtiment, qui a connu son heure de gloire à l’époque de l’exploitation minière et a été oublié depuis, vient de bénéficier d’une mise hors d’eau.

À Aubin, le garage de la locomotive à vapeur demeure l’un des plus grands vestiges du passé industriel du plateau des Forges. On trouve trace de son édification, vers 1858, sur divers documents, rares par ailleurs.

Un vestige du passé industriel pour lequel la ville a décidé d’engager une procédure de sauvegarde en le mettant hors d’eau. Témoignage de la grande époque charbonnière, le garage de la locomotive à vapeur se situe à l’extrême bout du plateau des Forges, dans la continuité de l’usine, en direction de Cransac.

Une vocation de « remise »

« La valeur patrimoniale de ce local nous a influencés dans cette volonté de le sauvegarder, souligne le premier adjoint à la mairie d’Aubin Yves Valls. Cet aspect patrimonial a été doublé d’un aspect pratique, car les services techniques, qui ont élu domicile à proximité, dans une partie de l’usine, s’en servent de remise, notamment pour les matériaux de maçonnerie. »

En fait, ce local vieux d’un peu plus de 150 ans a toujours servi de « remise » et c’était d’ailleurs sa vocation initiale. En effet, il a donc été construit pour abriter la locomotive à vapeur des Houillères. Le bâtiment en briques rouges vivait ainsi aux rythmes de l’exploitation charbonnière et la locomotive en était son cœur.

Juste à côté, le pont qui enjambait alors la route de Duc lui servait en quelque sorte de prolongement, en permettant à la loco de tracter des wagons de charbon, que ce soit en direction du triage du « puits 1 » , à Cransac, ou en direction du « puits 15 » voisin, au Gua, pour ensuite les amener en gare de Cransac.

Le Mémorial du Gua l’a remis en pleine lumière

Ce processus industriel a fonctionné pendant des décennies, jusqu’à la fin de l’exploitation minière, en 1962. À partir de ce moment, ce local s’est retrouvé orphelin du pont, démoli car devenu inutile. Et depuis, le garage végétait dans son coin, en silence, comme invisible. Sauf que l’ouverture à ses pieds de la liaison piétonnière du Mémorial de la fusillade du Gua lui a redonné une place de sentinelle historique sur le plateau des Forges et le prestige qui va avec. Ce qui méritait bien un minimum d’attention au titre du devoir industriel accompli.

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