Les Aveyronnais plus nombreux à souhaiter partir sous les drapeaux

La barre des trente contrats (entre 30 et 50 selon les années) d’engagement habituellement signés chaque année au Cirfa (Centre d’information et de recrutement des forces armées) de Rodez devrait être largement dépassée cette année. Ce subit regain d’intérêt pour les forces armées est la conséquence directe des événements qui ont endeuillé le pays ces derniers jours. Une émulation autour de l’uniforme également constaté, à des degrés divers, dans tout le reste du pays.

«Le nombre de candidats a presque doublé ces jours-ci»

Et si, dans de nombreux centres de recrutement, le nombre d’engagement quotidien a été multiplié par trois depuis le début de la semaine, la cadence est un peu moins élevée sur le Piton. Rodez où l’on remarque néanmoins que «le nombre de candidats a presque doublé ces jours-ci». Pour mémoire, avant même la dernière vague d’attentats, l’État avait décidé d’augmenter de 40% le volume des recrutements en cours. Et ce, tant pour renforcer les opérations extérieures (Opex) de la France que pour muscler la présence militaire sur le territoire national, plus particulièrement dans le cadre du plan Vigipirate et de l’opération Sentinelle.

Et à ce titre, l’armée compte bien enrôler aussi quelques Aveyronnais. C’est d’ailleurs pour cela que le Cirfa a rouvert ses bureaux en septembre à Rodez. Le Cirfa qui multiplie dans le même temps les occasions d’aller à la rencontre d’éventuels volontaires (femmes ou hommes âgés de 17 ans et demi à 29 ans) pour expliquer le bien fondé de ces 14 000 emplois à pourvoir dans plus de 400 métiers différents. L’engagement peut se faire pour un, deux, trois ou cinq ans, chaque contrat pouvant être renouvelé jusqu’à quatre fois.