Lycée Savignac : une nouvelle charte européenne pour le BTS

C’est une première pour le lycée Raymond-Savignac. L’établissement fait désormais partie de la charte Erasmus pour l’enseignement supérieur. Jusqu’en 2020, date à laquelle le dossier devra de nouveau être actualisé, l’ouverture européenne est un sujet qui prend tout son sens en direction des étudiants en BTS management des unités commerciales.

«Au-delà de la valorisation de la filière, cette charte permettra par exemple la demande de bourses pour partir à l’étranger, explique le proviseur Élizabeth Maurin. Par ailleurs, le lycée est désormais inscrit dans une liste d’établissements partenaires susceptibles d’envoyer et de recevoir des étudiants dans le cadre de leur formation. Et de pouvoir ainsi valider leur diplôme.»

Grâce à «l’énergie» des professeurs de langues, les BTS 1re année auront tout loisir de s’expatrier entre deux et trois mois avant d’enclencher la seconde. Pour ceux qui pratiquent l’espagnol, ce sera à Logroño où la résidence universitaire est déjà bien connue des Villefranchois. «Avec la filière commerciale, nous travaillons ensemble depuis maintenant dix ans.»

À la recherche de lieux de stage dans le Villefranchois

Quant à ceux qui ont opté pour la langue anglaise, ils rejoindront Norwich où comme leurs camarades du programme Erasmus +, ils intégreront Jarrolds, une enseigne de distribution typiquement britannique. En attendant peut-être de trouver un point de chute en Irlande. À l’heure actuelle, ils sont huit étudiants à vouloir se former sur le sol anglais, sachant que les échanges ne seront pas lancés avant le mois de mars.

«Le problème, c’est que nous ne pourrons pas trouver un stage pour tout le monde; si la motivation est bien réelle, il faut que le niveau de la langue soit également suffisant.» Pour ce qui est de l’Espagne, une seule élève est pour l’instant intéressée par cette nouvelle formation. D’un autre côté, l’équipe enseignante s’attache à chercher des lieux de stage dans le Villefranchois pour les étudiants étrangers. «Nous ciblons essentiellement le secrétariat, l’informatique et le commerce international, même si pour cette dernière filière, ce sera un peu compliqué.»