Maternité de Villefranche : moins de naissances mais une activité à la hausse

  • Une partie de l'équipe du service maternité avec le docteur Jean-Michel Castex (le responsable).
    Une partie de l'équipe du service maternité avec le docteur Jean-Michel Castex (le responsable). Centre Presse
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Santé. Pour le docteur Jean-Michel Castex, responsable du service, la tendance est nationale et n’a donc rien d’alarmant. Pour preuve, un quatrième gynécologue vient rejoindre l’équipe à la mi-janvier.

Avec 500 bébés en 2015, le chiffre des naissances est à la baisse au centre hospitalier de la Chartreuse (561 l’année dernière et 534 en 2013). Pour autant, le docteur Jean-Michel Castex, responsable du service maternité, n’est pas plus inquiet que cela.

"Il existe un ralentissement de la natalité en France et donc en Aveyron. Il n’y a rien d’alarmant." Le gynécologue-obstétricien-fraîchement élu président de la commission médicale de l’établissement à la suite du docteur Jean-Christophe Charet -est même "relativement satisfait" car "au vu des dossiers en attente, les perspectives pour 2016 sont intéressantes". Le chiffre des consultations est, quant à lui, à la hausse: 12 000, alors qu’il était de 11 000 en 2014 et surtout de 4 300 en 2013 !

Le nombre de praticiens n’y est pas étranger. "Nous sommes actuellement trois et nous allons en accueillir un quatrième à la mi-janvier. Je fais d’ailleurs le forcing pour un poste à mi-temps à partir de mars. L’activité est en nette augmentation et nous devons y faire face." Mais, ce n’est pas tout.

"La maternité villefranchoise a une réputation de cocooning avec, entre autres, sa chambre d’accouchement naturel qui est utilisée par 10% des mamans. Et son équipe compétente de sages- femmes." Pour l’avenir du service, le docteur Castex ne manque pas de projets: "Nous souhaitons renforcer le centre de périnatalité de Figeac avec des praticiens de chez nous à raison d’un à deux jours par semaine; pour cela, la direction lotoise accepte de nous héberger. Enfin, grâce à une convention avec l’Udsma qui prend en charge tout ce qui est matériel, il nous sera possible d’être plus présent dans l’hospitalisation à domicile. Les mamans rentreront plus tôt chez elles mais nous serons là pour le suivi médical."

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