Michel Teulières livre sa passion pour l’Avenir XV

  • Michel Teulières (avec le livre dans les mains) participe pleinement à la vie du club, notamment au club-house. Il était tout heureux de présenter son livre souvenir aux dirigeants et aux bénévoles du club.
    Michel Teulières (avec le livre dans les mains) participe pleinement à la vie du club, notamment au club-house. Il était tout heureux de présenter son livre souvenir aux dirigeants et aux bénévoles du club. PADS
Publié le , mis à jour
Paulo Dos Santos

Villefranchois. Au club depuis 1980, cet ancien serveur du Glacier notamment, siège de l’association, a réalisé un travail de fourmi pour 120 pages de bonheur.

C’était avant tout une thérapie personnelle; un besoin de «m’occuper la tête» afin de mettre de côté les mauvais aléas de la vie. Seulement, de discussions sans fin aux questions (trop) souvent sans réponses, il s’est vite aperçu que la thérapie devenait collective !

Connu comme «le loup blanc» dans une ville-notamment derrière certains zincs puisqu’il était serveur-mais surtout dans un club qui l’a adopté en 1980, Michel Teulières a donc transformé un essai qui lui tenait vraiment à cœur: mettre des mots et surtout beaucoup de photos pour «raconter» l’Avenir XV villefranchois. Lancé il y a tout juste un an, le projet n’a pas été sans difficultés.

C’est donc à un travail de fourmi qu’il s’est attelé, beaucoup aidé en cela par Joëlle Arias, l’actuelle secrétaire de l’association, et son frère André pour la mise en page. «Au départ, c’était pour elle que je tenais à faire ce bouquin, raconte-t-il. Mais, j’ai vu rapidement que cela intéressait beaucoup de monde.» 

«L’aventure ne fait que commencer»

Il a ainsi frappé à certaines portes sans trop savoir où il mettait les pieds, passé bon nombre de coups de fil avec parfois juste un surnom comme référence mais il n’a jamais baissé les bras, notamment lorsqu’il a été obligé de sélectionner les images récoltées. «Le livre fait 120 pages et compte environ 250 photos. J’en ai eu 1300 entre les mains, de quoi réaliser quelques suites!»

L’idée n’est peut-être pas si saugrenue que cela puisque le club fêtera son centenaire en 2019. «De toute façon, il ne peut pas être terminé puisque, encore aujourd’hui et grâce au bouche-à-oreille, des personnes m’ouvrent leurs archives personnelles. En fait, l’aventure ne fait que commencer.»

La suite, il la voit plutôt avec des mots pour distiller les anecdotes croustillantes tombées quelque peu dans l’oubli; celle par exemple qui avait obligé les dirigeants de l’époque à mettre la clé sous la porte juste après la seconde guerre mondiale alors que le club sortait d’une longue période de sommeil. Il avait purement et simplement été radié par le comité régional après des échauffourées dignes de ce nom. Et n’avait pu reprendre qu’en 1969. 

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?