Brameloup : «Travailler sur un tourisme des quatre saisons»

  • Sur les pistes de Brameloup, la neige et le soleil sont au rendez-vous.
    Sur les pistes de Brameloup, la neige et le soleil sont au rendez-vous. José A. Torres
Publié le , mis à jour
O.C.

Alors que s’ouvrent les vacances d’hiver et de belles perspectives pour les stations de l’Aubrac enneigées, rencontre avec Roger Auguy, maire de Prades- d’Aubrac et président du syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu) de Brameloup.

Alors que s’ouvrent les vacances d’hiver et de belles perspectives pour les stations de l’Aubrac enneigées, rencontre avec Roger Auguy, maire de Prades-d’Aubrac et président du syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu) de Brameloup.

Avec la nouvelle loi, le Sivu est voué à disparaître. Comment s’organise le fonctionnement de la station ?

On a été reçu par le préfet concernant le Sivu de Brameloup qui comprend trois communes: St-Chély, Prades, St-Geniez, pour gérer la station. Il y a aussi le syndicat mixte des communes de l’Aubrac qui comprend la station de Laguiole. Théoriquement, ces deux syndicats disparaissent.

Il a été proposé de réaliser un pôle neige où chaque communauté de communes prend en charge ses compétences telles que l’assainissement, l’eau, l’urbanisme… Avec pour Brameloup, les deux communes sur lesquelles se situe la station, à savoir St-Chély et Prades.

Y êtes-vous favorable ?

On n’a pas le choix mais c’est la catastrophe au niveau communautaire. St-Chély se retrouve avec Aubrac-Carladez alors que nous partons avec Laissac et Sévérac ! J’ai peur que cela affaiblisse St-Geniez qui est notre bourg centre. Avec ce découpage, notre bassin de vie sera obsolète. Je me fais du souci.

Comment voyez-vous l’avenir de la station ? 

Il faut travailler sur un tourisme des quatre saisons où la neige est la cerise sur le gâteau. Le parc naturel régional de l’Aubrac a notamment un projet commun aux cinq stations de l’Aubrac, donc ça va bouger. Il faut aussi que le Département se positionne sur l’ancien bâtiment de l’Adalpa. Le restaurateur actuel s’arrête fin mars. Un appel à projet est lancé, on doit rencontrer une équipe de trois personnes dans les jours à venir.

Quelles sont les retombées financières ?

Il n’existe pas de bilan chiffré. Cela dépend de la neige. Une saison comme l’an dernier où on ouvre en février, on injecte 6000-7000€, d’autres saisons cela peut monter à 20-25000€. Mais il y a des retombées, notamment pour les hébergeurs, les locations et la restauration. On sait par exemple que la transhumance génère 2 M€. Les recettes de la station ne sont évidemment pas comparables. 

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