"Un éclairage de Ligue des champions" : le Parc des Princes offre 50 spots de son éclairage à cette commune de l’Aveyron

  • Pierre Ignace, maire de Mur-de-Barrez (à gauche), sur la pelouse du Parc des Princes avec Sylvain Rayrolles, un ami. Pierre Ignace, maire de Mur-de-Barrez (à gauche), sur la pelouse du Parc des Princes avec Sylvain Rayrolles, un ami.
    Pierre Ignace, maire de Mur-de-Barrez (à gauche), sur la pelouse du Parc des Princes avec Sylvain Rayrolles, un ami. Reproduction Centre Presse Aveyron
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Olivier Courtil

Un cadeau princier pour Mur-de-Barrez. La direction du Parc des Princes qui remplace l’éclairage de l’enceinte du Paris Saint-Germain, fait don de 50 spots sur 300 à la capitale du Carladez.

"Il y a un vrai attachement des Aveyronnais de Paris", déclare Pierre Ignace, maire de Mur-de-Barrez. Preuve en est du cadeau reçu par l’ancien fief des Grimaldi en Carladez en provenance de la capitale, plus précisément du Parc des Princes, le stade de football du Paris Saint-Germain.

Ce généreux donateur se nomme Barthélémy Chapuis, tout juste âgé de 21 ans, qui travaille en alternance pour le Parc des Princes tout en suivant ses études. "On a changé l’éclairage du stade pour passer en Led. Le directeur du Parc cherchait à faire un don. Une partie a été donnée à la Ville de Paris et à une autre commune qui en avait besoin. Il restait encore 50 spots sur les 300 du Parc. J’ai sauté sur l’occasion pour l’offrir à Mur-de-Barrez où mes grands-parents sont nés et où je viens dès que je peux en vacances", raconte-t-il.

"Pour le stade de football et les terrains de tennis"

Et voilà Pierre Ignace, maire, en route pour Paris, dans un camion prêté par la commune de Brommat, pour récupérer un peu d’éclairage de la Ville lumière" et surtout du club phare de la capitale.

"C’est gratuit et d’une puissance équivalente à nos besoins. Cela servira pour le stade de football et les terrains de tennis de Brommat quand il faudra changer les spots. On sera alors éclairé par la Ligue des champions" dit enthousiaste le maire du chef-lieu du Carladez, qui voit dans ce don symbolique, une lumière chargée d’espérance. "Dans un contexte démographique difficile, on a tout intérêt à accueillir et à développer nos réseaux, celui-ci en est un. Cela montre la fierté des Aveyronnais de Paris."

Les jeunes au Parc des Princes ?

L’histoire ne s’arrête pas là. Barthélémy Chapuis négocie avec le Parc des Princes qui emploie une vingtaine de salariés, et le club du Paris Saint-Germain (700 salariés) pour convier les écoliers et les joueurs du club de Carladez Goul à venir à Paris pour fouler la pelouse du Parc des Princes. Un autre éclairage pour montrer que tout rêve est réalisable. En attendant, les footballeurs du Nord-Aveyron peuvent scander : "Ici c’est Carladez Goul"

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