La Deryves en première partie de Thomas Dutronc : «On a un peu la pression mais on est prêts»

Le groupe aveyronnais de La Deryves poursuit son bonhomme de chemin musical avec un bonheur certain, porté par cette énergie festive et communicative qui le caractérise. Après Gaétan Roussel et BB Brunes, la formation des deux Yves (Bertrand et Fabre) s’apprête à se produire en première partie de Thomas Dutronc. Dès ce samedi 5 mars, sur la grande scène de la Cité des Congrès, à Nantes. Puis, le 17 mars, à Saint-Amand-les-Eaux, dans le Nord, et le 2 avril, à Niort.

Comment s’est faite votre rencontre avec Thomas Dutronc ?

Grâce à notre partenaire Totem, nous avons pu le contacter. Il a écouté notre dernier album, il a bien accroché et l’idée a fait son chemin, après avoir convaincu les maisons de production. Fin janvier, à Toulouse, on a rencontré Thomas, dans sa loge, avec son manager. Ça aurait même pu se faire plus tôt, dès février, mais c’était un peu juste pour nous.

Combien serez-vous sur scène ?

Techniquement, c’était compliqué avec La Deryves à cinq. On le fait à trois, dans une version un peu plus acoustique, avec notre nouveau guitariste, Adrian Ruiz. On a arrangé sept ou huit morceaux de nos trois albums. Pour l’instant, on doit assurer ces trois premières dates. On espère qu’il y en aura d’autres, dans le Grand Sud.

Qu’appréciez-vous chez Thomas Dutronc?  

On se retrouve un peu dans sa façon d’écrire ses textes et sa musique aussi, entre pop et jazz manouche.

La Deryves a-t-elle d’autres projets ? Un quatrième album ?

On voudrait s’ouvrir de nouvelles portes, notamment celle de festivals, pour jouer sur scène à cinq. On a d’autres projets mais ils ne sont pas encore complètement mûrs. Et ce ne sera pas forcément un album. En attendant, il faut qu’on assure nos premières parties de Thomas Dutronc. On a un peu la pression mais on est prêts.