Aveyron. Le taux de l’impôt départemental va augmenter de 5 à 7%

  • Le président Jean-Claude Luche, le président de la commission des finances André At et le rapporteur du budget Jean-François Galliard ont présenté à la presse les grandes lignes de cette « feuille de route » de la collectivité.
    Le président Jean-Claude Luche, le président de la commission des finances André At et le rapporteur du budget Jean-François Galliard ont présenté à la presse les grandes lignes de cette « feuille de route » de la collectivité. CC
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C.C.

Le projet du budget primitif 2016 du Conseil départemental (365,8 M€) sera examiné en séance publique, vendredi 25 mars à Rodez, à partir de 10 heures. Lundi 21 mars, le président Jean-Claude Luche, le président de la commission des finances André At et le rapporteur du budget Jean-François Galliard ont présenté à la presse les grandes lignes de cette «feuille de route» de la collectivité.

Avec une baisse des dotations de l’État qui privera le Département de 62 M€ sur six ans, et une «volonté forte», qui est celle projet de mandature 2016-2020, de maintenir, voire d’amplifier les dépenses d’investissement, le conseil départemental doit construire son budget (365,8 M€) dans un contexte tendu. Et doit se résoudre à augmenter, pour la première fois depuis 2011, son taux de fiscalité sur le seul impôt qu’il peut désormais lever : le foncier bâti.

Une hausse de 5 à 7% qui ferait passer le taux actuel de 19,41% à plus ou moins 25%. «C’est un peu plus que le prix d’un café à verser en plus tous les mois pour un ménage», relativise le président Jean-Claude Luche. Qui préfère relever que ce budget «est à l’image des Aveyronnais, offensif, dynamique, rigoureux et sincère» et reflète surtout «les attentes de la population dans tous les domaines. Soutenir les investissements, c’est créer de l’emploi, et donc générer des habitants supplémentaires».

 4 M€ de recettes en plus

Pour l’heure, l’augmentation de la pression fiscale va générer 4 M€ de recettes en plus. Auxquelles il faudra ajouter un recours à l’emprunt de 17 M€ «qui ne contraint pas le ratio de solvabilité de 4,08 ans, très en dessous de la plupart des départements de la même strate».

André At et Jean-François Galliard, grands argentiers du Département reconnaissent à leur tour que le Département est «d’autant mieux géré qu’il continue sans faiblir à faire face à ses obligations en matières de solidarités, humaine et territoriale, tout en conservant la confiance des banques par sa capacité de remboursement».

Et par «ses efforts répétés pour juguler les dépenses de fonctionnement, à nouveau en baisse de 0,4% dans ce budget primitif que nous aimerions bien voir partagé par l’ensemble des 46 conseillers, opposition comprise». Réponse vendredi matin au cours de la session budgétaire.

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