Loi travail : les Aveyronnais maintiennent la pression

  • Loi travail : les Aveyronnais maintiennent la pression
    Loi travail : les Aveyronnais maintiennent la pression CP
  • Loi travail : les Aveyronnais maintiennent la pression
    Loi travail : les Aveyronnais maintiennent la pression CP
  • Loi travail : les Aveyronnais maintiennent la pression
    Loi travail : les Aveyronnais maintiennent la pression CP
  • Loi travail : les Aveyronnais maintiennent la pression
    Loi travail : les Aveyronnais maintiennent la pression CP
  • Loi travail : les Aveyronnais maintiennent la pression
    Loi travail : les Aveyronnais maintiennent la pression CP
  • Loi travail : les Aveyronnais maintiennent la pression
    Loi travail : les Aveyronnais maintiennent la pression CP
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Plus de 1500 manifestants ont répondu ce matin à l'appel lancé par l'intersyndicale pour dire une nouvelle fois non à la loi Travail dans six villes du département. 

Plus de 300 manifestants à Rodez, 500 à Decazeville, 300 à Capdenac, 250 à Millau, une centaine à Villefranche et Saint-Affrique. Après les 9 et 31 mars, les Aveyronnais ont répondu ce matin à l'appel lancé par l'intersyndicale pour dire une nouvelle fois non à la loi Travail. 

Salariés, étudiants et dans une moindre mesure lycéens ont "pris date", rappelle Sylvain Lagarde pour la FSU plutôt satisfait de la tournure des choses. "Il ne faut pas oublier que les Aveyronnais se sont mobilisés dans six villes du département. C'est du jamais vu !"

Sur l'absence des lycéens dans le cortège ruthénois : "Nous sommes en période de Bac blanc. Et les lycéens ont déjà trois journées de mobilisation à leur actif donc on peut comprendre. Mais rassurez-vous ils sont toujours avec nous".

Nouvelle journée de grève et de manifestations le 28 avril

Même constat pour Didier Pons, secrétaire de l'union locale de la CGT : "Nous sommes toujours dans l’action. Le gouvernement est obligé d’en tenir compte car derrière de telles journées, on sent vraiment une grosse colère. Les salariés ont pris conscience que cette loi ouvre la voie à tous les abus et ne leur offre plus aucune garantie! "

A Rodez, alors que les premiers "citoyens" prenaient possession du kiosque pour lancer, comme dans plusieurs villes de France, l'opération "Midi Debout", tous les manifestants se sont donné rendez-vous le 28 avril pour une "nouvelle journée de grève et de manifestations" 

Pendant ce temps, le projet de loi poursuit, sans embûche, son parcours législatif. Les députés de la commission des Affaires sociales ont terminé jeudi l'examen du texte, auquel ils ont apporté des modifications, notamment sur les mesures les plus polémiques : clarification des licenciements économiques, accords dits "offensifs", référendums d’entreprises... Prochaine étape : le texte sera débattu dans l'hémicycle à partir du 3 mai.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?