Villefranche : Francine Salvan tourne la page de l'éducation, 41 ans après

  • Elle a débuté en 1975 comme professeur de vente dans le lycée professionnel de Villiers-le-Bel, dans la région parisienne. Elle a débarqué en Aveyron en 1990.
    Elle a débuté en 1975 comme professeur de vente dans le lycée professionnel de Villiers-le-Bel, dans la région parisienne. Elle a débarqué en Aveyron en 1990. Centre Presse
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Paulo Dos Santos

La principale du collège Francis-Carco est à la retraite depuis quelques jours.

À quelques heures de fermer la porte sur une longue carrière au sein de l’Éducation nationale, Francine Salvan a encore quelques papiers à classer. Cela attendra, histoire de prendre le temps jeter un coup d’œil dans le rétroviseur. La principale du collège Francis-Carco s’est «mariée» avec les établissements scolaires en 1975.

Après des études commerciales et quelques mois à vendre des assurances, elle a ainsi posé sa candidature auprès de l’Éducation nationale; elle a décroché, dans la foulée, son premier poste au sein du lycée professionnel de Villiers-le-Bel, en région parisienne. Durant treize années, elle a enseigné dans la filière «vente» avant d’opter pour une fonction plus bureaucratique mais "toujours en contact avec les élèves".

Originaire à la fois du Lot voisin par son père mais également de l’Aveyron et du Pays basque par sa mère, elle y pose ses valises, dans un premier temps, pour les vacances avant d’y poursuivre sa carrière. En 1990, elle a été adjointe au lycée qui ne s’appelait pas encore Raymond-Savignac avant de continuer à Aubin et de s’orienter ensuite vers les collèges - "c’est là que l’on a le plus d’influence sur les choses" - : Rieupeyroux, Rignac et Jean-Moulin à Rodez. Elle est revenue à Villefranche en 2012 pour prendre la tête du collège Francis-Carco.

"J’ai fait ce métier avec passion, concède-t-elle à l’heure de prendre sa retraite. Au collège, si nous sommes aidés par les familles, et les jeunes en ont besoin, cela fonctionne. En quarante ans, chez les adolescents, je n’ai pas vu beaucoup de différences ou de changements de comportements. Les centres d’intérêts ne sont certes pas identiques mais ils ont la même aspiration de réussir à l’école pour ensuite avoir un métier et fonder une famille."

Depuis quelques jours, elle a laissé les clés à Philippe Mercier, son adjoint. Elle aspire désormais "à avoir du temps pour moi" mais, également, "à apprendre l’espagnol sans oublier de m’occuper de mes quatre petits- enfants". Tout cela à mi-temps entre Villefranche et Saint-Jean-de-Luz, au Pays basque.

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