EN DIRECT. Attentat de Nice : 84 morts, une cinquantaine de personnes en "urgence absolue"

  • Recueillement à Nice après l'attentat qui a fait au moins 84 morts.
    Recueillement à Nice après l'attentat qui a fait au moins 84 morts. AFP BORIS HORVAT
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    EN DIRECT. Attentat de Nice : 84 morts, une cinquantaine de personnes en "urgence absolue" AFP
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    EN DIRECT. Attentat de Nice : 84 morts, une cinquantaine de personnes en "urgence absolue" AFP ERIC GAILLARD
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Centre Presse Aveyron

17h45. L'attentat de Nice qui a fait au moins 84 morts jeudi soir n'a toujours pas été revendiqué mais "correspond" aux "appels aux meurtres" des groupes jihadistes, a déclaré vendredi le procureur de la République de Paris François Molins.  

17h30. Le tueur qui a fait jeudi au moins 84 morts en fonçant à bord d'un camion sur une foule à Nice (sud-est) était "totalement inconnu des services de renseignement" français mais son acte correspond aux appels au meurtre des jihadistes, a déclaré vendredi le procureur de Paris, François Molins.

Le Tunisien Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, 31 ans, était "totalement inconnu des services de renseignement (...) et n'avait jamais fait l'objet de la moindre fiche ni du moindre signalement de radicalisation", a-t-il dit. Mais cet attentat, qui n'a pas été revendiqué, correspond "très exactement aux appels permanents au meurtre des jihadistes", a-t-il ajouté.

16h14. L'ex-femme de l'homme qui a foncé jeudi soir dans la foule à Nice, tuant au moins 84 personnes, a été placée vendredi en garde à vue par les enquêteurs, a-t-on appris de source policière, confirmant des informations de presse. Les enquêteurs cherchent à établir les motivations de cet homme de 31 ans en auditionnant ses proches mais également à voir s'il a pu bénéficier ou non de l'aide d'un complice.

15h15. Interpol envoie une équipe de spécialistes à Nice pour aider à l'enquête sur l'attentat qui a tué au moins 84 personnes, dont des experts en identification de victimes étrangères, a annoncé vendredi l'organisation internationale de coopération policière.

Cette équipe de "Réponse aux incidents" (Incident Response Team, IRT) comprend aussi des spécialistes du terrorisme et du renseignement qui pourront mettre à profit les bases de données d'Interpol, organisation qui compte 190 pays membres, basée à Lyon.

"Au nom de la communauté policière mondiale, Interpol condamne de la façon la plus ferme cette attaque lâche et horrible", a déclaré son secrétaire général, Jürgen Stock, dans un communiqué, en exprimant sa "totale solidarité" avec la France.

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EN DIRECT. Attentat de Nice : 84 morts, une cinquantaine de personnes en "urgence absolue" AFP ERIC GAILLARD

15h13. François Hollande a affirmé à Nice qu'"une cinquantaine" de personnes étaient encore "entre la vie et la mort" après l'attentat de Nice qui a fait 84 victimes. "Au moment où je m'exprime, 80 personnes, 84 précisément, sont mortes, et une cinquantaine de personnes en urgence absolue, entre la vie et la mort", a affirmé le chef de l'Etat, s'exprimant vendredi depuis la préfecture des Alpes-Maritimes.

15h10. Le président François Hollande a averti vendredi à Nice que la France n'en avait "pas terminé" avec le terrorisme, alors qu'il s'exprimait devant une centaine de membres des forces de sécurité intervenus lors de l'attentat de jeudi soir à Nice.

"Nous savons que nous n'en avons pas terminé" avec le terrorisme, a déclaré le chef de l'Etat au Palais préfectoral de la ville, soulignant que "c'est terrible de le dire au moment où il y a cette terrible tragédie".

13h52. La Tunisie a condamné avec force vendredi l'attaque commise par un Franco-tunisien qui a fait au moins 84 morts à Nice, son président Béji Caïd Essebsi appelant à une "réponse forte" face au terrorisme. Dans un communiqué, les autorités à Tunis ont en outre annoncé qu'au moins un ressortissant tunisien âgé d'une trentaine d'années et originaire de Kasserine (centre), Bilal Labaoui, avait été tué dans l'attaque. "La Tunisie condamne fortement l'attaque terroriste lâche à Nice" et "exprime ses vives condoléances à la France et à son peuple", a indiqué dans un communiqué distinct le ministère des Affaires étrangères. Elle "réitère son soutien total à la France dans ses efforts visant à lutter contre le fléau du terrorisme", a-t-il ajouté.

12h20. François Hollande est arrivé vendredi à 12H20 à Nice, au lendemain de l'attentat qui a fait au moins 84 morts sur la Promenade des Anglais, pour une visite qui le conduira notamment à la préfecture puis à l'hôpital Pasteur. Le chef de l'Etat doit assister à un briefing au Centre opérationnel départemental (COD) des Alpes-Maritimes, installé à la préfecture des Alpes-Maritimes, avant de se rendre au Centre hospitalier universitaire Pasteur puis de faire une halte dans des locaux préfectoraux pour rencontrer les services de sécurité et de secours intervenus lors de l'attentat.

11h58. Une cinquantaine d'enfants ont été hospitalisés à la fondation Lanval, hôpital pédiatrique de Nice, après l'attentat du 14 juillet, et deux d'entre eux y sont morts vendredi matin, a indiqué vendredi la responsable de la communication de l'hôpital. "A 7h on a constaté deux décès d'enfants" au cours d'interventions chirurgicales, "d'autres sont encore entre la vie et la mort", a précisé la responsable de la communication Stéphanie Simpson.

Le dernier bilan de l'attentat communiqué jeudi matin par le ministère de l'Intérieur est d'au moins 84 morts, 18 personnes "en état d'urgence absolue", "une cinquantaine de blessés légers" et 120 autres personnes "impliquées", choquées ou prises en charge par les secours. Un adulte, qui avait également été admis à la fondation Lanval, est également décédé, a précisé Mme Simpson

11h20. Le journal local Nice-Matin a mis en place le groupe Facebook Solidarité-Nice pour «chercher des proches, partager un numéro de téléphone, accueillir des gens chez soi». 

11h14. Le procureur de la République de Paris, François Molins, tiendra une conférence de presse au palais de justice de Nice à 17 heures, au lendemain de l'attentat qui a fait au moins 84 morts, a annoncé le parquet de Paris. Le parquet de Paris, qui a compétence nationale pour les affaires antiterroristes, a été saisi de l'enquête sur cette tuerie au cours de laquelle le chauffeur d'un camion, un Franco-Tunisien de 31 ans domicilié à Nice, a fauché sur la Promenade des Anglais des dizaines de personnes, dont plusieurs enfants, réunis pour le feu d'artifice du 14-Juillet. Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier en France depuis ceux du 13 novembre à Paris.  

11h05. Carole Delga a réagi ce matin dans un communiqué : "Je veux rendre hommage aux victimes, ces femmes, ces hommes, ces enfants qui s'étaient rassemblés, comme des millions d'autres Français, pour un moment de convivialité et de partage. Je veux assurer les forces de sécurité et de secours de tout le pays de notre solidarité à l'heure où leur mobilisation est essentielle".  

 

 

 

10h57. François Hollande a décrété un deuil national de trois jours samedi, dimanche et lundi, et la prolongation de l'état d'urgence sera examinée en conseil des ministres mardi avant d'être soumise au Parlement mercredi et jeudi, a indiqué Manuel Valls après l'attentat de Nice. "Le président de la République a décidé un deuil national, déclaré pour les 16, 17 et 18 juillet, en hommage aux victimes. Les drapeaux seront mis en berne sur nos édifices publics dès aujourd'hui", a déclaré le Premier ministre à la presse à l'issue du conseil de défense réuni à l'Elysée. 

"Un projet de loi permettant la prorogation de l'état d'urgence pour une durée de trois mois supplémentaires sera présentée en Conseil des ministres, après avis du Conseil d'Etat, mardi prochain, pour que le Parlement puisse examiner ce texte mercredi et jeudi prochains", a par ailleurs indiqué M. Valls. L'examen pourrait se faire mercredi à l'Assemblée nationale et jeudi au Sénat, a précisé l'entourage de Claude Bartolone, président de l'Assemblée.

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10h44. Plus de 50 pays européens et asiatiques condamnent des "attentats haineux et lâches"

10h09. Le chauffeur du camion qui a foncé dans la foule jeudi soir à Nice, tuant au moins 84 personnes avant d'être abattu par la police, a été "formellement identifié", a-t-on appris vendredi de sources policières. Cet homme est bien le propriétaire des papiers d'identité au nom d'un Franco-Tunisien de 31 ans domicilié à Nice, retrouvés dans le camion par les enquêteurs. "Plusieurs opérations sont actuellement en cours vendredi matin, notamment à Nice", ont-elles ajouté.

10h06. Le gouvernement belge a convoqué un conseil national de sécurité vendredi matin, réunissant ministres et responsables des forces de sécurité, après l'attentat qui a frappé la ville de Nice pendant les festivités de la fête nationale française. Réuni dans la nuit, l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam), chargé en Belgique d'évaluer la menace terroriste, a décidé de maintenir son niveau à 3 (menace "possible et vraisemblable) sur une échelle de 4, ont rapporté les médias belges.

Le Premier ministre Charles Michel a annoncé dans un communiqué qu'il tiendrait une conférence de presse en fin de matinée, à l'issue d'un conseil national de sécurité, alors que la Belgique doit également organiser des festivités pour sa fête nationale le 21 juillet. Le chef du gouvernement a par ailleurs adressé ses "pensées pour les victimes de cet acte odieux", sur son compte Twitter. Le ministère belge des Affaires étrangères a de son côté indiqué vendredi matin être toujours sans nouvelles d'une vingtaine de Belges après l'attentat de Nice, a rapporté l'agence de presse Belga.

 

 

 

9h18. Début du conseil de défense à l'Elysée (présidence) Le Conseil de défense, réuni par François Hollande après l'attentat de Nice (84 morts), a débuté vendredi peu après 9heures une source au sein de la présidence de la République. Assistent notamment à ce Conseil, autour du chef de l'Etat, le Premier ministre Manuel Valls, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et le chef d'état-major des armées Pierre de Villiers. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui s'est rendu à Nice peu après l'attentat, doit assister à ces débats par visio-conférence.

9h. L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l'Egypte ont condamné vendredi dans les termes les plus vifs l'attentat de Nice qui a fait au moins 84 morts, en assurant la France de leur soutien dans la lutte antiterroriste.

A Ryad, un porte-parole officiel a dénoncé l'attaque "terroriste ignoble" perpétrée jeudi soir à Nice (sud-est), où un camion a foncé sur la foule qui assistait au feu d'artifice à l'occasion de la fête nationale.

Le royaume saoudien, frappé il y a une dizaine des jours par des attentats meurtriers, assure la France "amie" de sa "solidarité et de sa coopération pour affronter ensemble les actes terroristes sous toutes leurs formes", a ajouté le porte-parole, cité par l'agence Spa.

A Abou Dhabi, le ministre des Affaires étrangères Abdallah ben Zayed Al-Nahyane a "dénoncé un crime ignoble" et fait part de "la totale solidarité et du soutien" de son pays à la France "dans toutes les mesures qu'elle entreprend". Après "ce crime terroriste abominable", tous les pays "doivent oeuvrer fermement et sans hésitation pour lutter contre le terrorisme", a-t-il dit dans un communiqué publié par l'agence Wam.

L'Arabie saoudite et les Emirats sont avec la France membres de la coalition internationale qui, sous la conduite des Etats-Unis, lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak. L'attentat n'a pas encore été revendiqué mais le président français François Hollande a souligné que "toute la France" était "sous la menace du terrorisme islamiste" en dénonçant l'attaque de Nice.

En Egypte, le président Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays fait face à des attentats jihadistes, a réaffirmé "la pleine solidarité de l'Egypte avec la France amie" et le soutien de son pays "aux efforts internationaux en matière de lutte contre le terrorisme". Le terrorisme "ne connaît pas de frontières et détruit la vie d'innocents à travers le monde", a souligné le président égyptien dans un communiqué. "De tels actes renforcent la détermination des pays et des peuples épris de paix pour combattre et vaincre le terrorisme". De son côté, le grand mufti d'Egypte Shawki Allam a qualifié l'assaillant de Nice d'"extrémiste qui marche dans les pas du diable. L'islam n'a jamais appelé à faire couler le sang".  

4h57. L'état d'urgence, dont François Hollande vient d'annoncer la prorogation pour trois mois en réaction à l'attentat de Nice, est un régime d'exception instauré après les attaques du 13 novembre et qui devait être levé le 26 juillet.

23h. Ce jeudi soir, un peu avant 23 heures, alors que des milliers de personnes étaient réunies sur la Promenade des Anglais à Nice, un camion fou a foncé sur la foule tout en tirant sur les spectateurs. Cet "acte criminel", qui pourrait être un "attentat" d'après la préfecture des Alpes Maritimes, encore prudente, est ainsi intervenu pendant le feu d'artifice du 14 juillet.

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Toujours d'après les autorités, le bilan s'élève désormais à  "au moins 84" morts, et encore une vingtaine de blessés dans un état d'urgence absolue. Le chauffeur du camion a été abattu. Les témoins parlent d'une "scène d'horreur", d'un véritable "carnage" dans les rues de la ville.

Le ministère de l'Intérieur dément la rumeur d'une prise d'otages dans le centre-ville de Nice. Une rumeur qui courait sur les réseaux sociaux depuis 23 heures. Des armes et des grenades ont été retrouvées dans le camion du tueur. Il pourrait s'agir d'un terroriste isolé. La piste d'éventuels complices n'était, au milieu de la nuit, pas écartée.

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