Taekwondo. L'Aveyronnais Fredy Blanc à Rio avec les Bleus

  • Lui-même ancien taekwondiste de très bon niveau- plusieurs fois sur le podium des championnats de France Élite-, Fredy Blanc cumule aujourd’hui les missions dans l’encadrement des Bleus.
    Lui-même ancien taekwondiste de très bon niveau- plusieurs fois sur le podium des championnats de France Élite-, Fredy Blanc cumule aujourd’hui les missions dans l’encadrement des Bleus. Repro CP
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Maxime Raynaud

Le Millavois de 32 ans est l’entraîneur adjoint mais aussi le préparateur physique adjoint de l’équipe de France de taekwondo, en lice depuis mercredi et jusqu’à samedi à Rio de Janeiro. Il vit ses tout premiers JO.

À l’heure qu’il est, le stress l’a sûrement envahi. Depuis mercredi, les épreuves de taekwondo ont débuté à Rio de Janeiro et avec, les véritables Jeux olympiques de Fredy Blanc. À 32 ans, et toujours licencié à l’ASTS Millau de son ancien entraîneur Stéphane Vidal, l’Aveyronnais vit pour la première fois l’événement de l’intérieur. Au plus près de ces artistes-combattants des tatamis, mais avec la casquette d’entraîneur adjoint et de préparateur physique adjoint de l’équipe de France. «C’est exceptionnel, je suis très chanceux, je le sais, souriait-il la semaine dernière, à quelques heures du grand décollage vers la cité merveilleuse. Bien sûr, j’aurais aimé y être en tant qu’athlète mais c’est déjà beau.»

Inspiré par Bruce Lee et Van Damme

Inspiré «comme la plupart des jeunes par Bruce Lee et Van Damme», passionné par ce sport depuis ses 7ans, et une découverte dans les pas de son cousin au sein du Som entraîné par Marc Boudes, Fredy Blanc aurait pu être de l’autre côté aujourd’hui, dobok-l’équivalent du kimono-sur le dos. Sa trajectoire, du pôle France de Toulouse intégré à 16 ans jusqu’aux titres nationaux en universitaires ou juniors, était limpide. Mais si l’on excepte Pascal Gentil, le relatif anonymat d’un sport sous les feux de la rampe seulement tous les 4 ans l’a poussé à changer de tenue.

«À part quelques sponsors, ou des contrats en convention professionnelle, c’est très difficile d’en vivre, reconnaît-il. Alors pour rester dans ma passion, je me suis tourné vers le professorat de sport.» Et là encore, le jeune homme de la cité du gant a bien fait ses devoirs. Jusqu’à intégrer le prestigieux Insep à Paris, il y a trois ans, et le groupe olympique. Avec sa double casquette, la mission est vaste.

De la réathlétisation à l’échauffement en compétition jusqu’aux séances vidéos et évidemment aux entraînements, sans oublier la direction des cadets nationaux, Fredy Blanc n’a pas le temps de s’ennuyer. «Mais je m’amuse beaucoup, dit-il. Surtout avec la préparation physique. Être entraîneur principal, on verra plus tard. Comme toucher à d’autres disciplines. Je n’ai pas tout vu avec le taekwondo.» Depuis mercredi, l’Aveyronnais voit en tout cas très grand pour ses premiers JO. Ne manque plus que l’or. [TXT]En bon pâtissier, son père y verrait la plus belle des cerises sur le gâteau. 

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