Après un voyage à Tanger, Florian Melloul change de cap

  • L’artiste peintre et graffeur ruthénois est de retour du Maroc, où il était invité à la biennale de Tanger. Une aventure qui amorce un virage dans le travail artistique du Ruthénois.
    L’artiste peintre et graffeur ruthénois est de retour du Maroc, où il était invité à la biennale de Tanger. Une aventure qui amorce un virage dans le travail artistique du Ruthénois.
  • Après un voyage à Tanger, Florian Melloul change de cap
    Après un voyage à Tanger, Florian Melloul change de cap
Publié le
Lola Cros

L’artiste peintre et graffeur ruthénois est de retour du Maroc, où il était invité à la biennale de Tanger. Une aventure qui amorce un virage dans le travail artistique du Ruthénois.

Florian Melloul a atterri il y a deux semaines. Pourtant, ses yeux brillent encore pour Tanger. Une partie de lui, son esprit sans hésiter, est restée là-bas. Son âme d’artiste, aussi. Il parle déjà d’y retourner dans les prochains mois. Invité parmi une trentaine d’artistes à performer pour la biennale d’art de Tanger, le 4 septembre dernier, le jeune peintre et graffeur s’est vu offrir, en guise de toile, le mur d’enceinte long de quatorze mètres de l’ancienne prison de femmes de Tanger, à l’entrée de la médina. Un lieu destiné à devenir un musée qui a symboliquement tapé dans l’œil de l’artiste que l’on connaît par ailleurs localement pour ses nombreuses expositions et performances.

 Lâcher prise 

« Cette biennale a pour but d’inviter l’art contemporain dans des lieux historiques de Tanger, et ce, dans le but de valoriser son patrimoine bâti », explique Florian Melloul qui découvrait le Maghreb pour la première fois. Repéré par un galeriste marocain dans son atelier, il est parti à l’aventure, avec une carte blanche, à Tanger. Sans savoir vraiment le déroulé de son séjour, le jeune homme a appris à « lâcher prise », à se laisser guider par des locaux et par les artistes qu’il rencontrait sur place.

« Je suis sorti du confort de mon atelier, de mes outils et matériaux habituels. J’ai appris beaucoup sur moi, et, c’est difficile à exprimer, mais j’ai aimé l’atmosphère de Tanger : la lumière, les gens, leur curiosité, leur simplicité et leur regard. » Le cœur et l’esprit grand ouverts, Florian Melloul amorce un nouveau virage dans son parcours artistique. Boosté par ses récentes aventures, l’Aveyronnais imagine de nouveaux projets autour du voyage, notamment : « J’ai envie d’oser, de voyager, d’aborder des sujets qui me tiennent à cœur. Depuis que je suis rentré, je retrouve dans mes dessins des gueules, des sensibilités. Je veux aller dans ce sens-là. » 

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