10-0... Les Ruthénoises n’avaient jamais connu ça !

  • Battues dimanche 10-0 par Juvisy, qui plus est à domicile, Audrey Cugat et ses partenaires ont tiré la langue.
    Battues dimanche 10-0 par Juvisy, qui plus est à domicile, Audrey Cugat et ses partenaires ont tiré la langue. José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

En un peu plus de six saisons en Division 1, Rodez a certes reçu quelques fessées mais n’avait pas encore goûté à une défaite à deux chiffres. C’est chose faite depuis dimanche et ce 10-0 contre Juvisy au stade Paul-Lignon.

Heureusement qu’on a un écran de rugby qui peut afficher deux chiffres ». Même s’il est abattu, « non pas par le résultat mais par le score », Sébastien Joseph n’a pas perdu son sens de l’humour. Un rire jaune certes mais qui lui permet clairement « d’évacuer le trop-plein de déception ». Encore un peu groggy, il ne s’explique pas le 10-0 que son équipe vient d’encaisser contre Juvisy sur la pelouse du stade Paul-Lignon dans le cadre de la 4e journée de division 1 féminine de football.

« Aujourd’hui, j’ai honte du spectacle fourni, a poursuivi l’entraîneur ruthénois. J’ai honte pour les dirigeants, pour les bénévoles, pour le public. On a de la chance, on n’a pas entendu un sifflet monter des tribunes alors qu’on a été en-dessous de tout ». Et de regretter : « Il ne s’est rien passé d’un bout à l’autre. On n’a même pas pris un carton jaune ». Une absence de « biscotte » qui, selon ses propres termes, « confirme que les filles ne se sont pas du tout rebellées ».

Un 8-0 à Lyon en 2012 !

Du coup, elles ont encaissé face à Gaëtane Thiney et ses partenaires franciliennes la plus grosse défaite en six saisons et quatre journées de Division 1 féminine. La première à deux chiffres ! Jusqu’à ce 9 octobre 2016 à marquer d’un ballon noir dans l’histoire du club, la plus grosse déroute datait, en championnat, du 9 septembre 2012. Ce jour-là, les Ruthénoises avaient été punies 8-0 à Lyon. La seule fois, avant ce dimanche, où elles avaient été battues par huit buts d’écart...

Lors de cette même saison 2012-2013, le 24 février précisément, elles avaient chuté 7-0 à Montpellier. Sept unités de déficit, comme le 1er décembre 2013 au Paris SG (7-0) ou deux semaines plus tard à Montpellier (8-1) ou enfin le 16 novembre 2014 à Lyon (7-0). Au stade Paul-Lignon, le revers le plus lourd a été infligé par Lyon : 6-0. Et ce à deux reprises en 2015 : tout d’abord le 28 mars puis le 7 novembre.

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