Les chèvres gagnent encore du terrain en Aveyron

  • L’Aveyron va bientôt compter environ 200 producteurs. 
Et compte progresser de 10 à 15 % dans les quatre années à venir.
    L’Aveyron va bientôt compter environ 200 producteurs. Et compte progresser de 10 à 15 % dans les quatre années à venir. CP
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Centre Presse Aveyron

La campagne de communication menée l’an passé porte ses fruits.

Un peu plus d’un an après sa campagne de communication lancée sur l’installation, la filière caprine enregistre ses premiers résultats positifs. Huit nouveaux éleveurs de chèvres garnissent les effectifs du département pour le début de la campagne d’hiver. « On va compter environ 200 producteurs dans le département.Et l’on compte progresser de 10 à 15% dans les quatre années à venir », détaille Joël Mazars, à la manœuvre sur le développement de la filière depuis de nombreuses années. Une filière qui récolte ces derniers temps le fruit de sa mobilisation. « Nous venons d’accueillir la session nationale des Jeunes Agriculteurs de la filière, à Labastide-Lévêque. Nous recevrons aux printemps, à Najac, tous les techniciens caprins français », ajoute Joël Mazars. De quoi prouver, un tant soit peu, la bonne dynamique dans laquelle s’inscrit la filière. Et ce, à une période fructueuse.Le lait de chèvre jouit d’une notoriété grandissante, avec une consommation en croissance de 4 %.« Les gens adhèrent de plus en plus aux produits caprins. 4 %, à notre échelle, cela peut paraître peu, mais beaucoup de monde dans la filière nous les envie », lance Joël Mazars.

Des campagnes à l’échelle nationale

Et cela ne devrait pas ralentir. Des campagnes de promotion à l’échelle nationale sont dans les tuyaux, avec notamment la création d’un foodtruck. Ce, sous la houlette de l’interprofession pilotée par... un Aveyronnais. À savoir Jacky Salingarde. De son côté, Joël Mazars, propulsé à la tête de la filière occitane, a entre autres pour mission de développer la présence caprine dans les salons des grandes villes de la région. « Le marché caprin essaie également de se développer dans l’ultrafrais », avance l’éleveur aveyronnais. À ce rythme-là, la filière caprine pourrait en effet prendre un bel essor dans le département. « D’autant que dans le grand bassin charentais, les producteurs de lait de chèvres affichent une moyenne de plus de 55 ans, et pour beaucoup, il n’y a pas de succession en vue. Puis, ici, le conseil départemental soutien notre démarche, ce n’est pas neutre ». Ce qui sous-entend que ce marché ouvre de véritables espaces au département, où le terrain se prête bien à ce type d’élevage. Il y a quand même de bonnes nouvelles en agriculture.

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