Villefranche-de-Rouergue : la halle abrite le marché du samedi matin

  • Ils sont fidèles au marché du samedi matin, qu’ils essaient de pérenniser.
    Ils sont fidèles au marché du samedi matin, qu’ils essaient de pérenniser.
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Centre Presse Aveyron

Vie commerçante. Lancé contre vents et marées, au printemps 2014, sur la place Notre-Dame, il a déménagé depuis la fin de l’année sous la halle.

"Un marché, il faut du temps pour l’installer. Les chalands doivent prendre leurs habitudes. Dès qu’on les leur change, cela se répercute sur l’activité." Constat amer des fidèles qui portent à bout de bras le marché du samedi matin.

Comme son grand frère du jeudi matin, il a dû laisser le pavé à la patinoire et aux stands installés pour les fêtes de Noël. Sauf que lui, il n’a pas été rapatrié. "On doit rester sous la halle jusqu’au mois de mars. Peut-être que nous demanderons à revenir plus tôt sur la place Notre-Dame", indiquent les marchands. Car ils se plaignent d’une baisse de leurs ventes. Pourtant, dans l’histoire de la ville, la halle a été un lieu fort du commerce. Et elle est fermée, protégeant du vent.

"On pensait que l’endroit était plus accessible pour les chalands, avec le stationnement possible à proximité sur les allées, mais les gens ne viennent pas", constate Jean-Paul Duchaine, sur son stand de traiteur, charcuterie et plats cuisinés. Même remarque chez ses voisins : un paysan boulanger, un producteur de porc gascon, un fabricant de gâteaux à la broche, un éleveur d’escargots, une maraîchère, un producteur de volailles fermières ou un fabricant de fromages de chèvres.

En tout une dizaine de marchands qui se retrouvent chaque semaine.

Est pointé du doigt le manque de communication sur le déplacement du marché. "Il n’y a eu aucune information de faite", constatent les vendeurs. "Ce serait bien que la mairie communique sur notre nouvel emplacement". Ce marché du samedi matin avait eu du mal à prendre.

Il avait ensuite commencé à trouver ses marques avant de connaître un trou d’air. "Il remontait, et là on nous l’a cassé", déplorent ceux qui pendant plus de deux ans n’ont pas désespéré de son avenir.

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