Législatives : des contrariétés se font jour chez les socialistes

  • Bertrand Cavalerie, premier secrétaire fédéral du PS.
    Bertrand Cavalerie, premier secrétaire fédéral du PS.
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Centre Presse / Christophe Cathala

On aura attendu jusqu’à vendredi soir pour savoir que les socialistes ne présenteraient personne dans la troisième circonscription laissant les électeurs livrés à eux-mêmes dans ce Sud-Aveyron où le parti a pu compter sur des scores honorables. Mais c’était avant la présidentielle et son résultat douloureux. Pas de prise de risque donc. « Et faire campagne sur trois petites semaines, c’est beaucoup trop court », ajoute Emmanuelle Gazel, conseillère régionale, pressentie depuis un bon moment pour être la candidate socialiste, mais qui a renoncé voilà plusieurs semaines, préférant « se consacrer au mandat régional ». En fait la troisième circonscription a été gelée par des accords nationaux et réservée à une femme. C’est là que sont apparues les difficultés car, chez les hommes, des noms circulaient... Au final, les socialistes s’engagent « dans une phase de reconstruction pour préparer sereinement d’autres échéances », prévient Bertrand Cavalerie. Et le premier secrétaire fédéral du PS en Aveyron d’assurer : « Il n’y a aucun engagement derrière un autre candidat ». Aux électeurs de décider.

Autre souci : la députée sortante de la deuxième circonscription, Marie-Lou Marcel, ne se représente pas et soutient... Anne Blanc candidate sur ce territoire où se présente pourtant Bertrand Cavalerie, candidat PS. « C’est un non-sens, déplore-t-il. C’est à cause de ce genre de comportement que les gens n’ont plus confiance en la politique. J’ai travaillé avec elle pendant plus de sept ans. Je n’ai juste pas été d’accord avec son comportement de députée frondeuse... Moi, je pars sur une famille, des idées, je ne fais pas le grand écart ». Bertrand Cavalerie balaie d’un revers tout problème personnel avec Marie-Lou Marcel. Mais n’est-il pas amer de cette épine dans le pied ? « Non, elle se fait surtout du mal à elle-même. C’est de la petite soupe, tout ça... Et l’amertume, ce sont les électeurs, loin de ce magma, qui peuvent l’avoir. Ils savent ce qu’ils ont à faire face à des propositions, des projets... ».

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