Une usine 4.0 connectée <br />sur l’industrie du futur

  • Une usine 4.0 connectée <br />sur l’industrie du futur
    Une usine 4.0 connectée
    sur l’industrie du futur
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Centre Presse / Joel Born

Il suffit de parcourir certains ateliers de l’imposante usine de Cantaranne pour mieux apprécier et mesurer la qualité des installations de l’équipementier automobile. Depuis longtemps déjà, le groupe Bosch mise sur les innovations technologiques, la recherche et le développement, secteur auquel le géant mondial a consacré près de 7 milliards d’euros, en 2016.

Régulièrement modernisée (60 M€ ont été investis sur le site en 2014 et 2015), l’usine aveyronnaise n’est pas en reste. Fin 2015, les responsables de l’usine Bosch de Rodez accueillaient plusieurs dizaines d’industriels français dans le cadre d’une journée au cœur de l’usine connectée. « L’industrie 4.0 révolutionne le fonctionnement de l’usine de demain et dans un temps qui s’accélère », avait alors insisté le président de Robert Bosch France, Guy Maugis (Heiko Carrie lui a, depuis, succédé), évoquant cette quatrième révolution industrielle.

« L’excellence est entre nos mains. » Dans l’usine de la zone de Cantaranne, plusieurs slogans font référence à cette excellence industrielle vers laquelle tend le groupe Bosch, en s’appuyant notamment sur les nouvelles technologies. Le fournisseur mondial de technologies et de services, ainsi qu’il se caractérise, estime qu’en connectant ses processus de fabrication, la productivité pourrait augmenter jusqu’à 30 %. Depuis plusieurs années déjà, l’usine de Rodez conduit un projet visant à mettre en œuvre plusieurs solutions connectées. Concrètement, une équipe de cinq techniciens ou ingénieurs se consacre quotidiennement à l’implantation d’outils numériques au cœur de la production.

« Le groupe Bosch est à la fois fournisseur et gros consommateur de nouvelles technologies », résumait le directeur économique du site ruthénois, Patrick Meillaud, lors de cette journée consacrée à la mutation numérique. Ce jour-là, la direction aveyronnaise de Bosch avait mis l’accent sur plusieurs exemples concrets de cette industrie résolument tournée vers le futur et les dernières technologies. Qu’il s’agisse de l’identification de la traçabilité pour les buses d’injecteurs, la gestion informatisée des stocks ou bien encore l’utilisation de la radio identification, qui a permis d’améliorer la productivité de 10 % dans certains secteurs de l’usine.

Les visiteurs du jour avaient également découvert le premier robot dit collaboratif, implanté hors Allemagne. Un robot, hors cage, opérationnel sur l’une des anciennes lignes de fabrication de bougies de préchauffage. Un robot jugé « très rentable » et « très bien accepté par les opérateurs », car « il permet à un salarié d’assurer une tâche répétitive, contraignante et peu valorisante. »

Parfaitement conscients des atouts et de la qualité de leur outil de production, les représentants du personnel aveyronnais de Bosch multiplient, depuis des mois, leurs interventions auprès des décideurs et acteurs économiques pour les convaincre de faire de l’usine castonétoise « la vitrine technologique française de l’évolution industrielle du secteur automobile. » Seront-ils suffisamment entendus ?

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