Snam Viviez va créer plus de 700 emplois : un projet « pharaonique »

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    Snam Viviez va créer plus de 700 emplois : un projet « pharaonique »
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Centre Presse / Philippe Boscus

Le Bassin pourrait bien accueillir sur son territoire une nouvelle activité dans les cinq ans à venir. Une activité qui débutera dès 2018 avec la création de 20 emplois (équivalent temps pleins) et qui se développera année après année pour atteindre 645 emplois à l’horizon 2023. Et si l’on emploie le conditionnel, ce n’est pas pour mettre en doute la faisabilité du projet, ni même sa viabilité, c’est tout simplement pour indiquer que les chiffres annoncés résulteront d’une montée en puissance de l’entreprise.


Il y a 2 ans de cela, Eric Nottez, le PDG de l’entreprise Snam (Société nouvelle d’affinage des métaux) avait indiqué que ses collaborateurs travaillaient sur un gros projet. Dévoilant un peu la chose, mais sans entrer dans le détail, il parlait de se lancer dans la fabrication de batteries neuves... Lundi, peu avant d’en livrer la primeur en soirée à ses confrères d’Ouest Aveyron Entreprise lors de la réunion trimestrielle plénière, il a bien voulu nous recevoir pour nous présenter le projet « pharaonique » que Snam entend concrétiser au cours de cinq années à venir.


Le projet a été baptisé Phénix, car tel l’oiseau de légende qui renaît de ses cendres, les batteries neuves fabriquées par Snam seront issues à 80 % de batteries recyclées. De quelles batteries parle-t-on ? « A l’avenir, indique Eric Nottez, le plus gros marché des batteries, hors secteur automobile, sera celui des batteries industrielles en rack. Des batteries qui, montées en série ou en parallèle (armoires ou containers modulaires), permettent le stockage temporaire d’électricité. Prenons l’exemple de l’énergie solaire, qui est très significatif. C’est au cours de la journée qu’elle est le plus produite, or c’est en soirée que l’on atteint les pics de consommation. Ces batteries qui n’ont aucun temps d’inertie, vont pouvoir absorber les fluctuations de la demande entre le moment où elle est produite et celui où elle est consommée ».

Le plan de développement présenté lundi s’étale sur cinq ans et se découpe en 5 phases. Dans ses phases 1 et 2, l’activité pourra se développer sur 1 600 m² et nécessitera 20 + 16 collaborateurs. Dans sa phase 3, à l’horizon 2019/2020, on poussera les murs jusqu’à 7 000 m², et il faudra recruter 180 salariés supplémentaires... Dans les 2 à 3 ans qui suivront (2021/2022), on partira dans la démesure : 11 500, puis 16 800 m², 211 puis 213 collaborateurs supplémentaires pour atteindre un total de 38 200 m² de bâtiments, 645 salariés (ETP) et un investissement global de 10 M€ !

On comprendra peut-être mieux à présent l’emploi du conditionnel. Bien évidemment Eric Nottez ne cache pas qu’il ne cracherait pas sur quelques mesures d’accompagnement «bien senties» de la part des élus et décideurs locaux, mais aussi départementaux ou régionaux...Le jeu en vaut certainement la chandelle, même si une telle implantation est susceptible d’en laisser plus d’un sur l’accu !

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