Rodez: un projet social et culturel déposé pour les haras

C’est peu de dire que le magnifique site des haras de Rodez, fermé aujourd’hui après son déménagement, suscite pas mal d’intérêt. Le conseil départemental, propriétaire des lieux, a depuis quelque temps des projets sur le bureau.

Parmi ceux-ci, il y a celui d’un institut culinaire, qui revient régulièrement sur la table. Mais dans le quartier, il y a en a un autre, également bien perçu : celui d’un centre social et culturel. Porté dans un premier temps par Vincent Terral, voisin du haras, ce projet est désormais porté par une association : Haras Culture 12.

La trame principale de ce projet est l’ouverture aux habitants et un accueil intergénérationnel si l’on peut dire, sous le signe du loisir et du lien social.

En vrac, l’association a listé la possibilité de maintenir une activité équestre, de créer une zone événementielle pour l’accueil des salons, des aires de jeux, dont un mini-golf, un petit parc animalier, un jardin des plantes, un potager, une aire de pique-nique, un site de promenade, un site de restauration...

« Nous souhaitons que ce domaine soit à la disposition des Ruthénois, en permettant de promouvoir la culture, sauvegarder le patrimoine, et développer les liens sociaux », explique Vincent Terral.

Son souhait de s’immiscer dans l’avenir de ce site possédant une chartreuse du XVI^e siècle, qui est un des endroits les plus bucoliques de Rodez, comme un coin de campagne en ville, et près duquel un projet d’écopastoralisme est en train de voir le jour, a trait à son enfance. « Je me suis souvent promené dans ce haras, j’en ai de beaux souvenirs. J’ai envie que cela perdure », glisse-t-il.