Le service des urgences de Rodez mobilisé pour les fêtes

  • Vendredi, les médecins régulateurs du Samu ont reçu près de 400 appels.
    Vendredi, les médecins régulateurs du Samu ont reçu près de 400 appels.
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Centre Presse / Philippe Henry

La salle d’attente du service des urgences de l’hôpital Jacques-Puel de Rodez ne désemplit pas. Des parents avec des nourrissons dans les bras, des personnes âgées, etc.

Plusieurs dizaines de personnes attendaient, hier en fin de matinée, qu’une infirmière les oriente auprès des médecins en poste. à l’étage du service des urgences, les téléphones du centre de régulation du Samu ne cessaient de sonner. Le Dr Pierre Cayrel, chef du service des urgences de l’hôpital, est de permanence en cette période de fêtes. Et chaque année à la même période, le service connaît un pic de fréquentation.

« Nous sommes organisés pour faire face, confie Pierre Cayrel. Deux médecins supplémentaires ont été mobilisés en à peine une heure. Soit six au total ». En ce moment, le service des urgences enregistre une centaine de patients par jour, soit une hausse de 10 à 15 %. Vendredi, les médecins ont reçu près de 400 appels. Ces derniers doivent également faire face à l’épidémie de grippe, deux décès ont d’ailleurs été enregistrés.

Cette période de fêtes est aussi propice à la traumatologie habituelle : « Bien sûr, nous nous attendons à recevoir des gens qui se sont coupés avec des couteaux à huîtres, ou ont reçu un bouchon de champagne dans l’œil, raconte Pierre Cayrel, entre deux appels. Mais cela n’a rien d’exceptionnel. Notre principale mission est de répondre le plus rapidement aux personnes qui joignent le centre d’appel. L’objectif reste que ces personnes-là ne viennent pas engorger le service des urgences. »

Pour autant, les Aveyronnais restent bons élèves en la matière. « Ils font généralement appel au médecin régulateur, confirme le responsable du service des urgences. Mais en cette période de vacances, beaucoup de personnes se trouvent loin de chez elles et donc sans médecins référents. Elles se retrouvent donc au service des urgences de l’hôpital. C’est bien souvent ce qui cause un surplus d’activités à cette période. »

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