Rodez : France ne ménage pas ses efforts pour régaler les papilles
Pour démarrer cette nouvelle saison gastronomique dans nos pages du dimanche, nous avons délaissé les batteries de cuisines des restaurants du département pour nous rendre dans la petite cuisine de France.
Celle-là même qui, depuis quelques semaines, nous propose ses recettes toujours très inspirées, et que nous nous faisons un plaisir de dévoiler dans nos colonnes régulièrement.
« La cuisine, c’est mon péché mignon », admet-elle. « Mais pas le ménage. D’ailleurs, quand on vient chez vous, vous avez beau vous être cassé le dos pour que tout soit propre, personne ne vous le fait remarquer. En revanche, quand vous proposez un bon repas, les invités sont heureux, cela se voit. »
Elle est comme ça France. Elle aime sourire et faire plaisir en enfilant son tablier de cuisine. Et ce ne sont pas ses 85 printemps qui altèrent son envie de passer derrière les fourneaux.
Cette semaine encore, elle est venue à la rédaction de Centre Presse, une galette des rois à la main. Une galette à la frangipane, dans la plus pure tradition de l’Épiphanie.
« La cuisine ? C’est ma grand-mère qui m’a tout appris. Et la bonne de mon beau-père », sourit-elle. À cette époque, France habitait la rue Béteille, et y trouvait son bonheur. « Il y avait neuf épiceries ! », se souvient-elle.
C’est d’ailleurs chez un boucher de la rue Béteille qu’elle a découvert ce qui allait devenir son plat préféré : la choucroute. « Il était Alsacien ! Pour une bonne choucroute, il n’y a pas de secrets. Il faut l’acheter crue, bien sûr, et la laver, la laver et encore la laver. Cinq fois. Pour lui ôter un peu de son acidité. »
Pour le reste, c’est une cuisine traditionnelle qu’elle se régale de préparer. « Avec des bases simples, comme le faisaient nos grands-parents, qui avaient peu de moyens pour en faire. Ce sont des recettes qui ne coûtent pas chers. »
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