Foot : le Ruthénois Michel Ramon évoque la confrontation contre ses « collègues » bitterois

  • Foot : le Ruthénois Michel Ramon évoque la confrontation contre ses « collègues » bitterois
    Foot : le Ruthénois Michel Ramon évoque la confrontation contre ses « collègues » bitterois
Publié le
Centre Presse / Aurélien Parayre

Michel Ramon, on imagine que retrouver Béziers doit être particulier pour vous ?

Oui, c’est sûr, puisque je vais jouer contre tous mes collègues. Et pour certains, cela faisait au moins cinq ans que je jouais avec eux (avant de partir pour Quevilly l’été dernier, NDLR). Donc oui, ça va faire bizarre. Tout autant que de retrouver mon ancien coach, le président... Tout le monde de mon club de cœur en fait. Ca va faire bizarre, oui.

Est-ce que du coup, après cette parenthèse à Quevilly compliquée sportivement (zéro matches de L2 en six mois), ce sera l’occasion pour vous de leur montrer que vous êtes toujours là, toujours un véritable footballeur ?

Oui, c’est sûr. Mais pas spécialement par rapport à Quevilly. En fait, je veux gagner, tout simplement. Ce sont mes collègues en face, mais je m’en fous. Sur le terrain, il n’y aura pas de collègue. Moi, je veux gagner pour continuer notre championnat à nous. Et Béziers, je le regarderai après le match.

Et d’après vous, quelle est la clé pour s’imposer face à cette formation de Béziers ?

Ça va être un match serré. Les détails vont faire la différence. D’accord, c’est facile à dire... Mais je pense que ça peut véritablement se jouer sur un coup de pied arrêté. Il faudra être concentré jusqu’à la fin. Je sais que c’est une équipe qui aime bien jouer au ballon, ressortir la balle proprement. Nous, ça nous convient puisqu’on aime bien jouer en attaque rapide ou contre-attaque. Il faudra bien défendre ; mais on a l’habitude et je ne me fais pas de souci par rapport à ça.

Cela fait maintenant un bon mois que vous êtes arrivé à Rodez. Comment vous sentez-vous au sein du groupe et sur le terrain (81 minutes jouées en deux matches) ?

De mieux en mieux. Les joueurs et le staff m’ont très bien intégré. Je me sens très bien. Sur le terrain aussi. Le coach m’a mis à un poste (relayeur, NDLR) où je n’avais plus l’habitude de jouer depuis plusieurs saisons (il a souvent été utilisé en milieu défensif, NDLR). Et petit à petit je retrouve mes repères à ce poste-là et ça se passe bien, j’en suis très content.

Psychologiquement mais aussi en termes de rythme, est-ce que vous sentez que les six derniers mois lors desquels vous avez très peu joué sont en train de s’effacer ?

Oui. Au niveau du rythme, je jouais en réserve, mais c’est sûr que ce n’était pas la même intensité. Donc ça fait du bien d’enchaîner les matches, d’avoir la confiance du coach. Je sens aussi moins la fatigue. Je peux jouer tous les matches.

À votre arrivée, vous et les dirigeants aviez évoqué un défi athlétique vous concernant. Où en êtes-vous. Quand pensez-vous être en pleine possession de vos moyens ?

Je pense déjà être en pleine possession. Ça faisait un petit moment que je n’avais pas vraiment joué, certes. Mais depuis que je suis arrivé, j’ai commencé un régime pour retrouver mon poids de forme. Même si je n’en avais pas vraiment besoin puisque cela faisait plusieurs saisons que je jouais comme ça. Là, j’ai encore perdu du poids. Ils m’ont aussi fait travailler physiquement. Donc je me sens en pleine forme.

Pensez-vous pouvoir bientôt enchaîner des matches complets ?

Oui. J’espère déjà ce week-end, mais ce sera évidemment les choix du coach. Mais oui, pour moi, il n’y a pas de souci.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?