Clap de fin pour Decazeville

  • Patrick Malpel, l’un des deux co-présidents, et les joueurs du SCD n’ont pas caché leur déception, dimanche, à l’issue du coup de sifflet final. P.C.
    Patrick Malpel, l’un des deux co-présidents, et les joueurs du SCD n’ont pas caché leur déception, dimanche, à l’issue du coup de sifflet final. P.C.
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Centre Presse

La mine triste, en sueur, sueur qui se mêlait aux larmes, les Decazevillois se sont retrouvés au milieu du terrain, après le coup de sifflet final, pour se parler, se dire les choses en face. Les coéquipiers de Germain Portéro auront été jusqu’au bout de leur mission pour tenter de décrocher le maintien mais la marche, hier, à L’Isle-Jourdain, était trop haute. Ils n’ont certes pas démérité mais sont tombés sur une formation qui voulait plus que jamais l’emporter pour poursuivre sa saison en phase finale. Ils ont tout tenté et même mené assez largement au score.

Dans le jeu, le SCD a osé, lancé des offensives, mais la précipitation et les fautes de main ont perturbé ces intentions. Seul Jérôme Accorsi, comme à son habitude, a porté les Aveyronnais et tenté de maintenir les Gersois dans leur camp. Mais la machine lisloise était imperturbable, concentrée sur son jeu, et ses joueurs souvent en surnombre sur les extérieurs, ce qui lui permettait d’inscrire, au total, la bagatelle de cinq essais. Un score assez lourd pour le Sporting, qui a encaissé deux essais alors que c’était lui qui portait le jeu, sur deux contres assassins qui avaient raison de ses intentions.

Au bout de leur combat, de cette aventure qui avait débuté en janvier face à L’Isle-Jourdain, justement, les hommes du bassin ont baissé pavillon, surtout du fait de la fatigue et d’un manque d’essence dans le moteur. La légendaire détermination decazevilloise n’aura pas été galvaudée dans cette partie. Preuve du dévouement pour ce maillot et de l’envie de se rattraper, de montrer à tout le département, voire plus loin, que si le SCD tombe, il tombe toujours les armes à la main.

« Le Sporting ne meurt jamais ! », entendait-on dans la bouche des supporters et dirigeants. S’il ne meurt pas, il a mis ce fameux genou à terre, une chose dont son environnement n’a pas forcément besoin tant le club est une locomotive sociale et économique pour toute une région. Ainsi, Decazeville va retrouver la Fédérale 3. Et si aujourd’hui, les mines sont tristes et les cœurs gros, entraîneurs et joueurs peuvent être fiers d’avoir lutté et d’avoir tout fait pour espérer jusqu’à la dernière journée. Pour cela, on ne peut que s’incliner !

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