Belgique : trois morts dans une fusillade à Liège, la piste terroriste envisagée

  •  La fusillade s'est produite vers 10 h 30 sur une grande artère de la ville.
    La fusillade s'est produite vers 10 h 30 sur une grande artère de la ville. AFP
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Centre Presse Aveyron

Un homme a tué par balles deux policiers et un passant mardi matin à Liège, dans l'est de la Belgique, avant de se rendre dans un lycée et de prendre une personne en otage. Le tireur a été abattu par des membres des forces de l'ordre. 

Un homme a tué trois personnes dont deux policiers mardi matin à Liège (est de la Belgique) avant d'être abattu par des membres des forces de l'ordre, a annoncé à l'AFP une porte-parole du parquet de la ville. La fusillade s'est produite vers 10 h 30 (8 h 30 GMT) sur une grande artère de la ville.

"On ne sait rien pour l'instant", a ajouté la porte-parole Catherine Collignon à propos des motivations de l'assaillant, sans notamment pouvoir confirmer les informations de presse selon lesquelles il aurait crié "Allah Akbar".

"Des éléments qui vont dans la direction d'un acte terroriste"

L'enquête sur la fusillade a été confiée au parquet fédéral belge, compétent en matière de terrorisme. "Il y a des éléments qui vont dans la direction d'un acte terroriste", a justifié Eric Van Der Sypt, porte-parole du parquet fédéral.

Le tireur aurait été libéré de prison la veille

Des médias belges indiquent par ailleurs que l'assaillant, connu pour divers délits, avait été libéré la veille de la prison de Lantin, près de Liège. "Nos pensées sont avec les victimes de cet acte odieux à Liège", a réagi sur Twitter le ministre de l'Intérieur belge Jan Jambon, ajoutant que les autorités étaient en train d'essayer d'établir "ce qui s'est passé exactement".

Le gouverneur de la province de Liège a indiqué de son côté que la prise d'otage qui a suivi la fusillade avait eu lieu dans un lycée. "Les élèves sont en sécurité et aucun n'a été blessé", a-t-il écrit sur Twitter. La Belgique, frappé par des attentats jihadistes qui ont fait 32 morts le 22 mars 2016, a été depuis le théâtre de plusieurs agressions contre des militaires ou des policiers.

"Allah Akbar"

La dernière attaque considérée comme "terroriste" s'est produite le 25 août 2017 : un homme de 30 ans d'origine somalienne a agressé des soldats au couteau, blessant légèrement un d'eux, en criant "Allah Akbar" en plein coeur de Bruxelles. Il a été abattu.

Le 6 août 2016, un Algérien vivant en Belgique avait attaqué à la machette deux policières devant l'hôtel de police de Charleroi (sud) aux cris de "Allah Akbar", les blessant au visage et au cou avant d'être abattu.

Le groupe Etat islamique (EI) avait revendiqué cette attaque le lendemain. En septembre 2016, c'est dans la commune bruxelloise de Molenbeek que deux policiers avaient reçu des coups de couteau sans toutefois être blessés, grâce au port d'un gilet pare-balles.  

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