Saint-Affrique : il nie en bloc les accusations de viol

  • Les faits de viol se seraient produits le 14 octobre 2015 dans une cave de l’immeuble.
    Les faits de viol se seraient produits le 14 octobre 2015 dans une cave de l’immeuble. JAT
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Centre Presse Aveyron

Il encourt jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.

Jusqu'à mercredi, les jurés de la cour d’assises de l’Aveyron sont occupés par une affaire de viol. Dans le box des accusés, se trouve José Rodriguez, dit Pépito. Un surnom joyeux qui ne lui va pas. La cinquantaine, le crâne dégarni, avec des cheveux noirs retombant sur sa nuque et un bouc assombrissant un visage déjà sévère, il nie les viols qui lui sont reprochés par deux femmes.Et pour lesquels il encourt jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle.Elles sont toutes les deux parties civiles dans ce dossier.

"Je ne comprends pas"

Il s’agit en premier lieu d’une adolescente, habitant un quartier de Saint-Affrique.Les faits de viol se seraient produits le 14 octobre 2015 dans une cave de l’immeuble dans lequel résidait l’accusé. Elle a porté plainte contre lui trois semaines après.
L’autre personne qui l’accuse est la compagne de José Rodriguez.Avec laquelle il a eu trois filles au cours de leurs douze années de vie commune, dont une grande partie à Sète. Des crimes que cette dernière a révélés au cours de l’instruction de ce premier dossier de viol. « La crainte qu’il ne la jette dans la rivière » si elle décidait de le quitter l’aurait jusque-là obligée à se taire.Elle accuse son compagnon de relations forcées au cours de leurs deux dernières années de vie de couple. Une période durant laquelle ils ont eu la dernière des trois filles.

Ces crimes, José Rodriguez les nie en bloc Selon lui, la jeune fille, qu’il ne connaît pas vraiment, se venge parce qu’il n’a pas voulu aller lui acheter de la drogue comme elle le souhaitait. « Elle m’a dit qu’elle me le ferait payer » explique-t-il aux jurés. Quant à sa compagne, elle « a trouvé quelqu’un d’autre » et veut le quitter.

Tout au long de l’après-midi de lundi, l’accusé, appuyé par Me Jimenez, s’est défendu bec et ongles. À plusieurs reprises, il répondra à la présidente Sylvie Chamayou-Dupuy, aux avocats des parties civiles ou à l’avocat général, désireux de savoir pourquoi finalement ces deux personnes l’accusent s’il n’a rien fait comme il le dit : « Je ne comprends pas ».

Ce mardi, José Rodriguez confrontera ses propos à ceux de ses deux accusatrices. 

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