Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac. La fête de la Saint-Éloi, une tradition qui remonte au Moyen Âge

  • La congrégation de la Saint-Eloi.
    La congrégation de la Saint-Eloi.
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CORRESPONDANT

Samedi 1er décembre, jour de la traditionnelle fête de la Saint-Éloi, les orfèvres, joailliers, et maréchaux-ferrants, mécaniciens, chauffeurs, mécaniciens de l’armée de l’Air et du Matériel, fêtent leur saint patron. Ce soir-là donc, la corporation de la Saint-Éloi de la région a répondu à l’invitation des bailles de l’année, lesquels leur avaient donné rendez-vous au bar du centre autour d’un apéritif. La soirée s’est poursuivie autour d’un excellent repas mitonné dans les cuisines du restaurant du Lion d’Or. Entre deux plats, les deux bailles 2019 ont été élus. Ont été élus Guy Nozeran, et Jean-Louis Auguy. Qui fut saint Éloi ? Il est né vers 588 près de Limoges dans une famille aisée qui possédait des domaines et des mines d’or dans le Sud-Ouest de la France. Ses parents le placèrent en apprentissage chez un orfèvre réputé, Abbon, qui fabriquait la monnaie. Il vint à Paris et entra au service de l’orfèvre Bobbon, chargé par Clotaire II, alors roi des Francs, de fabriquer un trône en or. Il fut désigné pour répondre à cette demande et fut remarqué par Clotaire qui fut séduit par la qualité de son art et surtout son honnêteté. Il occupera la fonction de ministre des finances auprès de Dagobert 1er jusqu’à sa mort, survenue le 1er décembre 659.

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