Rugby : LSA et le (bon) travail qui paye

  • Dimanche, Molinié et les Lsanais ont réussi leur coup.
    Dimanche, Molinié et les Lsanais ont réussi leur coup. Jean-Louis Bories
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S.C.

Avec son succès dimanche devant Cahors, Lévezou-Ségala Aveyron a fait un grand pas vers le maintien.

Il y a de quoi être satisfait et fier des joueurs." Telle fut la première réaction de Richard Pioch, l’un des tacticiens de LSA, à l’issue de la rencontre qui venait de voir son équipe s’imposer largement 30-13 face à Cahors dimanche à Cassagnes.

" Nous avons pris le match par le bon bout. Les joueurs ont appliqué les consignes et respecté les tactiques demandées. Résultat : ça paye. " Il est vrai que face à une équipe de Cahors qui faisait un peu figure d’épouvantail suite à sa victoire 33-0 du match aller et à son impressionnante densité physique les Cassagno-Réquistanais ne partaient pas favoris. Mais c’est mal connaître le LSA XV qui sait aller puiser au fond de ses ressources pour déjouer tous les pronostics. "Je pense qu’ils nous ont pris un peu de haut et que fort de leur victoire à l’aller, ils pensaient qu’il suffisait d’enfiler le maillot et de pénétrer sur le terrain pour s’imposer ", analyse encore Pioch. Seulement c’était mal connaître les Aveyronnais qui avaient soif de revanche. "Les gars avaient vraiment envie de cette victoire et ils ont tout donné pour aller la chercher. Même s’il y a eu encore quelques erreurs qui ont permis à Cahors de marquer des points, on ne pas leur faire de reproche tant leur motivation et leur application ont été grandes. " Faute d’un rugby panache – mais il faut reconnaître que le terrain ne se prêtait guère aux grandes envolées – les locaux ont proposé un jeu propre et surtout très efficace. Malgré une différence de poids importante, certainement pas loin de 200 kg en leur défaveur, les Ségalis ont relevé le défi physique, pliant parfois mais ne rompant jamais. " Je suis agréablement surpris de voir que les gars ont su résister, se payant même le luxe de faire reculer Cahors sur 30 ou 40 mètres à deux ou trois reprises, explique le technicien. Je me répète mais c’est encore le résultat du travail accompli depuis le début de l’année. " Un travail qui commence à payer ce qui donne confiance à un groupe qui a envie d’aller plus loin.

"Ne nous enflammons pas"

"Mais, ne nous enflammons pas, tempère Richard Pioch. Dimanche, nous avons fait un grand pas vers le maintien mais rien n’est encore acquis. Ce dimanche, nous allons à Villefranche et il est hors de question que nous rentrions avec 40 points dans la valise. Les joueurs ont progressé techniquement, tactiquement et mentalement, maintenant ils doivent s’affirmer et confirmer." Avant d’enchaîner : "En février nous allons à Malemort et nous recevons Nègrepelisse (les deux relégables de la poule, NDLR). Si tout se passe bien, le maintien pourrait être acté à ce moment-là. Je suis confiant mais ne vendons surtout pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué."

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