Villefranche-de-Rouergue. À la rencontre d’Isabelle Desesquelles

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  • Isabelle Desesquelles. Isabelle Desesquelles.
    Isabelle Desesquelles.
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Dans la continuité du programme de l’après-midi de ce samedi 19 janvier, la librairie La Folle Avoine organise un événement lectures et rencontre, à l’hôtel des Fleurines, à 19 h 30, avec l’auteure Isabelle Desesquelles, lauréate du prix Femina des lycéens 2018.

Isabelle Desesquelles réside dans le Lot, à Calvignac, et est fondatrice de la maison de Pure Fiction. Elle a d’abord été lectrice, puis libraire, fondatrice d’une résidence d’auteur, avant d’être l’écrivain reconnu que l’on sait. Elle a été directrice pendant 11 ans de la librairie Privat à Toulouse. Elle est auteur d’une dizaine de romans : "La mer l’emportera", "Je me souviens de tout", "Les hommes meurent, les femmes vieillissent", "Un Jour, on fera l’amour" ; de récits et de trois albums pour la jeunesse. Elle a participé à des ateliers d’écriture en milieu scolaire, à des rencontres. Elle a investi sa vie pour et avec le livre comme un sacerdoce. Cet engagement se voit couronné par l’obtention du prix Femina des lycéens pour son dernier roman "Je voudrais que la nuit me prenne", paru aux éditions Belfond. Isabelle Desesquelles se dit très émue par ce prix qui récompense non seulement la romancière mais aussi son indéfectible fidélité au monde du livre et ce n’est pas les artistes qu’elle reçoit dans sa résidence d’auteurs à Calvignac, dans le Lot, La Maison de Pure Fiction, qui le démentiront. Cette maison rayonne dans un milieu rural à travers des animations locales et des ateliers d’écriture. Un endroit précieux que des écrivains comme Sophie Divry, Cécile Coulon, Guillaume de Fonclare, Aline Kiner, Marcus Malte, Emmanuelle Pagano, Joël Baqué, Violaine Bérot ont fréquenté. C’est un lieu unique, où la propriétaire avec sincérité et engagement sait donner au talent tout ce dont il a besoin pour s’exprimer. Dans son dernier roman "Je voudrais que la nuit me prenne", on suit quelques mois de la vie de Clémence, petite fille pétillante de presque 8 ans. Elle est "l’unique" de parents qui s’aiment, cernée de livres, de promesses d’amour indéfectible. L’écriture puissante, délicate et poétique d’Isabelle Desesquelles nous fait traverser les plateaux de l’Aubrac, où la nature est encore sauvage, et ravive avec finesse des angoisses d’enfant. C’est l’histoire du lien infini qui unit un enfant à ses parents, de ces parents qui voudraient que jamais l’enfant ne grandisse. Petit à petit, le lecteur sent la fragilité de ce bonheur, la cruauté n’est pas loin dans l’apparente douceur de ce monde clos malgré l’écriture douce et sensible d’Isabelle Desesquelles qui fera elle-même des lectures de son livre.

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