Villefranche-de-Rouergue. "On marche sur un trésor et on va chercher ailleurs…"

"Dans ce pays de rêve comme l’est Najac, il y a des gens, dont je fais partie, qui veulent réaliser leurs rêves et les autres… avec leurs copinages." Régis Najac n’enfermera jamais sa langue dans les carcans de la bien-pensance. Lui ne se perd pas en conjectures lorsqu’il évoque "le potentiel énorme" de la cité médiévale où "avec la Maison du Gouverneur on va créer quelque chose d’artificiel, alors qu’on laisse en rade le jambon de Najac enfermé dans les souvenirs du passé". Des idées, le coutelier, un rien provocateur, n’en manque pas. "Pourquoi ne pas installer à l’année des artisans dans les maisons vides, cela apporterait du plus pour le village et l’école ". École qui, par exemple, grâce à l’arrivée en force de néoruraux, ne se porte pas si mal puisque les services de l’Éducation nationale viennent de lui attribuer un demi-poste supplémentaire pour la rentrée prochaine. Lui salue les associations et les individus qui se fédèrent autour de projets comme c’est le cas pour son Salon du couteau, autour des actions de l’Hors Loge, du Festival du cinéma… "Parfois, ça me fait penser à Rennes-le-Château et à l’abbé Saunière : nous marchons sur un trésor, et on va chercher ailleurs, voir si nous ne pourrions pas trouver quelque chose de mieux. Quand tu penses qu’il y a des patelins qui n’ont rien et qui se battent pour avoir quelque chose".