Une étude sera bientôt lancée pour reboiser le plateau de l'Aubrac

  • Les chutes de neige de février en l’absence de bandes boisées ont nui à la circulation.
    Les chutes de neige de février en l’absence de bandes boisées ont nui à la circulation. CPA
Publié le
Olivier Courtil

Les bandes boisées permettent d’éviter les congères et de se protéger du vent.  

Le début de mois de février a été marqué par la tourmente et de fortes chutes de neige sur le plateau de l’Aubrac. Cette actualité a rappelé la situation complexe des conditions de circulation : ces événements ont ralenti le travail des services de déneigement par la formation de congères sur les routes et donc la circulation des habitants et visiteurs.

On recense sur le plateau de l’Aubrac environ 100 kilomètres de bandes boisées résineuses ou assimilées. Historiquement, elles ont été implantées pour remplir le rôle de pare-congère et pare-vent. Ces dernières années, plusieurs bandes boisées arrivées à maturité ont été coupées à l’initiative de leur propriétaire, entraînant une réapparition des congères sur des axes auparavant protégés.

En 2017, le Syndicat mixte d’aménagement et de gestion (Smag) du Parc naturel régional

(PNR) de l’Aubrac a réalisé une étude, qui a permis de constater une dégradation générale de l’état des bandes boisées. Le devenir des bandes boisées est un enjeu majeur pour l’Aubrac, du fait de leurs nombreuses fonctions : pare-congère, pare-vent mais aussi abri pour le gibier, zone de régulation du cycle de l’eau…

Le PNR de l’Aubrac souhaite donc aujourd’hui travailler au rétablissement de ces fonctions diverses en engageant un programme de réhabilitation des bandes boisées. Une réflexion collective, associant les acteurs du territoire, va être entamée en ce sens au début du printemps 2019. Cette réflexion a pour objectif d’identifier des chantiers pilotes où seront développées des actions de coupe puis de replantation des bandes boisées selon des pratiques et avec des essences adaptées.

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