Rugby : Sporting, au moins bien finir...

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  • Tout l’abattement dans les rangs decazevillois dimanche, à l’issue de la défaite face à LSA.  Tout l’abattement dans les rangs decazevillois dimanche, à l’issue de la défaite face à LSA. 
    Tout l’abattement dans les rangs decazevillois dimanche, à l’issue de la défaite face à LSA.  Jean-Louis Bories
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Centre Presse Aveyron

Plombé par la défaite dans le derby et parti pour évoluer en Fédérale 3 l’an prochain même si, mathématiquement, rien n’est fait, Decazeville va tenter de relever la tête et de sauver ce qui peut encore l’être.

C’était presque devenu la suite logique, une chose inéluctable que le Sporting, pourtant, ne voulait pas admettre. Avec seulement trois victoires pour quatorze défaites, tout le monde avait du mal à croire à un retournement de situation et au maintien, mais quand même, quelque part, les gens s’accrochaient à ce fol espoir. Aujourd’hui, après la défaite concédée à domicile dimanche, face au voisin LSA, le Sporting a quasiment les deux pieds en Fédérale 3. À six journées de la fin, il va être dur de se remobiliser après ce énième échec, lors d’un derby pauvre en jeu et finalement sans enjeu, ou presque.

Une forme de résignation…

Face aux Ségalis, jamais les hommes du duo Fabrice Landes-Cyril Petit ne sont parvenus à franchir la ligne d’avantage et la défense de fer remarquablement mise en place par Alexandre De Barros et Richard Pioch. Par manque de puissance, par manque de cohésion, le Sporting a continuellement buté dessus alors qu’il a tenu le ballon pendant la quasi-totalité de la rencontre. Un résumé de sa saison, en somme, avec une formation dans l’incapacité de franchir cet obstacle et de mettre en place un jeu plus séduisant, qui lui aurait permis de se sortir des moments difficiles.

Ce jour de triste derby ne s’est pourtant pas transformé en jour de crise. Comme si la situation du club était acquise depuis longtemps. Sereinement, les choses sont acceptées par les premiers concernés, notamment le fait qu’il n’y ait plus d’essence dans le moteur bleu et blanc depuis bien longtemps.

Alors, il va falloir penser à reconstruire, penser à soigner la bête et tenter de se remobiliser dans un contexte actuel local peu favorable à la « positive attitude ». Pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le SCD peut encore se sauver. Si rugbystiquement, on ne voit pas comment, mathématiquement, tout est encore possible, à condition, cependant, qu’il récupère les points perdus administrativement (il se murmure qu’il peut espérer en regagner au moins cinq sur les sept enlevés) et qu’il réussisse quelques coups, à commencer par dimanche prochain, lors de la réception de Villefranche-de-Lauragais, ou pourquoi pas sur la pelouse de Malemort, le 24 mars. Mais tout cela n’est pour l’instant que pure fiction et il semblerait que la résignation ait bien pris le pas sur l’espérance. Aux principaux concernés de démontrer le contraire au cours des semaines à venir, et dès ce week-end.

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