Rodelle. Au chevet de la perdrix rouge… les chasseurs en quête de solutions

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  • Tous réunis pour la perdrix rouge.
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CORRESPONDANT

Les présidents des sociétés de chasse de Rodelle, Sébazac-Concourès et La Loubière avaient rendez-vous au centre de formation de la Gachoune pour se porter au chevet de la Perdrix rouge. En effet, la situation de la perdrix en Aveyron comme partout en France est compliquée. Aussi, la Fédération départementale des chasseurs de l’Aveyron ne souhaite pas baisser pas les bras et continuer à travailler pour que reviennent durablement la perdrix rouge dans nos campagnes. C’est d’ailleurs en ces termes que Patrick Alcouffe s’est adressé aux présents : "Si l’on ne fait rien, on n’avancera pas et on a déjà perdu le combat pour le retour de la perdrix rouge." Aussi, la Fédération souhaite impulser une nouvelle dynamique autour de cet oiseau. Pour Le président Jean-Pierre Authier, il importe de donner la parole au terrain et de travailler là où l’habitat est favorable à l’espèce. En effet, on connaît aujourd’hui les principaux écueils qui annulent le développement de l’espèce. Si la perdrix rouge est victime d’un grand nombre de prédateurs, l’intensification de l’agriculture impacte également un grand nombre d’oiseaux.

Aussi, comme l’ont expliqué Martial Lavastrou et Maxime Gaubert, plutôt que d’effectuer des lâchers et espérer qu’il en ressorte quelque chose de bon, la Fédération départementale des chasseurs de l’Aveyron souhaite travailler en priorité sur l’habitat d’accueil des oiseaux. Il faudra donc analyser les linéaires de haies, connaître la destination des parcelles agricoles, le pourcentage de zones refuges et de zones de nourrissage. Une étude sur la biomasse en insectes est même prévue. En effet, il ne faut pas perdre de vue que les 15 premiers jours de sa vie, le poussin de perdrix est exclusivement insectivore. Dès ce printemps, il faudra compter les couples en place et demain pour demain procéder à des lâchers de renforcement. Aussi si tous les voyants sont au vert, en quatre années 1 400 oiseaux devraient être lâchers pour que reviennent les perdrix sur le causse Comtal.

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