Onet-le-Château. Les professionnels de demain en stage avec Hatim Bara

Quatre jours durant (et ils ne furent pas de trop) trois jeunes adhérents des lieux ont participé au stage de création d’un film. que proposait le vidéaste professionnel Hatim Bara.

Vendredi après-midi, à quelques heures de la clôture du stage, Lys (l’internaute chevronnée) Mathéo (peut-être le futur Spielberg) et Noé (qui se voit déjà à haut de l’affiche) planchent sur le montage d’un film et ne cachent ni leur satisfaction, ni leur enthousiasme.

Auprès d’Hatim Bara, enfant du quartier, au CV déjà solide et qui navigue entre Haute-Garonne et Aveyron, ils viennent de découvrir l’art et la manière de réaliser un film. D’abord apprendre les basiques, entre réglages des appareils photographiques, des smartphones, de la caméra, des optiques, des cadrages, etc. Beaucoup pratiquer ces réglages essentiels pour que cela devienne un automatisme, et pour comprendre le pourquoi du comment.

Puis se rendre sur le terrain, notamment celui de la démolition de l’HLM des Ormes, juste à côté de la Maison des Jeunes, y réaliser un film digne des meilleurs, entre stabilisation de la caméra, utilisation d’un pied photographique, d’objectifs et filtres divers pour une variation de différents plans.

Le dernier jour du stage fut consacré à la réalisation d’un clip musical du duo Célia et Wissem. La matinée fut bien remplie entre le briefing des chanteuses et le tournage du film : sans cesse répéter les mouvements pour atteindre la perfection (ou presque), en tout cas l’objectif des réalisateurs. Puis l’après-midi fut consacré au montage de ce clip, entre coupures d’images et synchronisation dynamique des éléments sonores…

Ce furent quatre jours bien remplis, tant pour les apprentis que pour le professionnel pour qui l’enseignement auprès des jeunes était une première.

"Le plaisir de l’apprentissage et de la transmission restent vitaux. Il est important de démontrer que, au-delà du matériel, c’est la création qui reste primordiale, les outils ne sont qu’au service de l’envie et de l’imagination et les stagiaires doivent repartir en sachant utiliser correctement leur propre matériel", résume Hatim Bara, dont la disponibilité transparait… évidente !