Villefranche-de-Panat. Le Basket club des lacs devra bientôt changer de nom, par obligation

  • La présidente, Valérie, la trésorière, Annette. Et Audrey, la secrétaire,qui tient dans ses bras un joli petit brin d’avenir pour le club.
    La présidente, Valérie, la trésorière, Annette. Et Audrey, la secrétaire,qui tient dans ses bras un joli petit brin d’avenir pour le club.
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CORRESPONDANT

Une belle saison se termine donc pour les basketteuses qui se sont inclinées, récemment, devant l’équipe de Rodez Agglo, en demi-finale de la coupe d’Aveyron. Le club était réuni pour l’assemblée générale annuelle. La présidente Valérie Gaubert aborda donc tous les points, un par un. Le rapport financier fait état d’un solde positif de 4 600 €, des recettes générées essentiellement par les bals organisés par les jeunes. Les prochaines soirées dansantes auront lieu le 26 octobre, Halloween et le 15 février, Saint-Valentin. Quentin Vigroux sera le nouveau coach. Et les entraînements, deux par semaine, vont reprendre sous peu. On y va. Il y tient. Les joueuses sont troisièmes au classement (équipe 1 et 3). C’est bien. Mais le point important à l’ordre du jour était bien le devenir de l’association, sa vie… On aborda donc la fusion-absorption, le mot est barbare. Il fait peur. Le club, las des problèmes d’intendance et de logistique, va fusionner, c’est acté, avec "Courir en Lévézou", l’association phare de la commune. Il se recentrera sur le basket, sa raison d’être. Et il disposera de plus de temps pour ce sport exigeant, voire possessif. L’effectif du bureau était faible, les forces moins vives. La fatigue s’installait. Cela devient compliqué pour les petits clubs, avec cette réglementation qui les oblige désormais à disposer de trois personnes lors des rencontres. Rappelons que Courir en Lévézou chapeaute déjà un tas d’activités : courses, randonnées, marche nordique, remise en forme, gymnastique, Pilates, yoga, athlétisme, badminton, théâtre, concert… Alors, cette fusion-absorption est-ce une abdication, une disparition ? Ne dit-on pas qu’il vaut mieux un petit chez soi qu’un grand chez les autres ? Non. Ce que le club perdra en autonomie, il le gagnera en efficacité. Et le temps répondra à ces questions. Il sait le prendre. Il prend tellement de choses. Mais pas la détermination des joueuses auxquelles il reste désormais à se trouver un nom. Et à s’en faire un ! Elles ne peuvent plus garder le leur. Valérie Gaubert conservera la présidence jusqu’à la fusion. Ensuite, Yves Monteillet, prendra le relais. Et le match continuera. L’arbitre n’a pas sifflé la fin. Sûrement pas !

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