À la médiathèque, le succès est dans tous les rayons

  • Catherine Des Boscs  la directrice. et Karine Orcel, élue à la culture.
    Catherine Des Boscs la directrice. et Karine Orcel, élue à la culture.
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JDM

2018 restera comme a première année entière de la nouvelle structure sud-aveyronnaise. Les chiffres communiqués par la Ville permettent d’apprécier le bon départ de ce "lieu de vie"

Deux ans et demi que la Médiathèque du Sud-Aveyron (Mésa) a ouvert ses portes, au sein du centre commercial de La Capelle. Depuis, selon les chiffres officiels, la structure a largement pris son envol. "En 2018, qui constitue notre première pleine année d’exercice, nous avions 3 527 inscrits, soit 15,37 % de la population totale, se réjouit Karine Orcel, adjointe à la Culture et aux Évènements culturels. C’est un bon chiffre, alors que la moyenne nationale est de 11 %. Nous avons 1 366 nouveaux lecteurs, dont 669 de moins de 18 ans. Et 70 % de nos inscrits ont moins de 45 ans."

Selon l’élue, les 10-14 ans représentent "la plus haute progression. On est ravi de les avoir, alors que c’est une catégorie plus difficile à capter. Ce ne sont pas les usagers qui empruntent le plus mais ils fréquentent la médiathèque. C’est un lieu de vie."

Le budget de création du fonds de la Mésa représente quelque 175 000 € sur trois ans. Un effort particulier a été fait sur les DVD, qui atteignent dorénavant les 3 500 unités.

À eux seuls, ils constituent 40 000 transactions sur un total de 205 2018 prêts-retour. Ce dernier chiffre démontre une belle progression, puisqu’en 2015, au Créa, il était de 158 000. "Je tiens à saluer l’implication des 15 agents, poursuit Karine Orcel. Ils font un gros travail sur les collections, afin de les remettre au goût du jour et de répondre aux attentes du public."

Régulièrement, un "désherbage" est effectué, sur les 60 000 documents.

"La collection est au cœur de notre métier"

"La collection est vraiment au cœur de notre métier, insiste Catherine Des Boscs, la directrice. Surtout du côté de la jeunesse. Nous pouvons dire que nous avons un niveau de fraîcheur satisfaisant et une bonne idée du panorama éditorial de ce secteur." Des ouvrages sont donc fréquemment retirés et remplacés. "On nous demande souvent ce que nous faisons des vieux livres, décrit la directrice. Si l’état est bon nous les réorientons vers des établissements scolaires."

Toujours en 2018, une moyenne de 337 personnes par jour. Les chiffrent semblent s’accentuer en 2019. Une journée exceptionnelle a même été enregistrée, au cœur de l’hiver dernier, avec 1 132 usagers.

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