Le Ruthénois Théo Mazars délivre un "caviar" avec un magazine sociétal sur le football

  • L’Aveyronnais Théo Mazars, 22 ans, est le directeur de la rédactiondu magazine bimestriel « Caviar ». L’Aveyronnais Théo Mazars, 22 ans, est le directeur de la rédactiondu magazine bimestriel « Caviar ».
    L’Aveyronnais Théo Mazars, 22 ans, est le directeur de la rédactiondu magazine bimestriel « Caviar ». Repro CPA -
Publié le , mis à jour
Rui Dos Santos

Le jeune étudiant de 22 ans, en 4e année de Sciences-Po à Aix-en-Provence, vient de sortir, avec une poignée de copains de fac, le n° 1 de ce bimestriel qui veut "démocratiser le ballon rond, le rendre accessible à tout le monde", avec des sujets de fond et non sur les résultats sportifs.

Théo Mazars a certes goûté au football jusqu’à la fin du collège, avec le maillot d’Onet-le-Château, mais il s’est rapidement tourné vers la course à pied, ainsi que l’athlétisme, en particulier la piste. Il a commencé par le fond, avant de choisir le sprint et, plus précisément, le 400 mètres plat. Il vaut 50’’62 sur cette distance (un chrono qui a longtemps été le record de l’Aveyron) et son rêve est : "Tomber les 49 secondes". Pour l’instant, il doit se contenter de courir après ! Effectuant trois à quatre sorties par semaine, il est "un fou de sport". Quand il en est privé, il devient vite "insupportable". C’est sa mère qui le dit. Né à Millau, en 1997, mais installé à Rodez depuis l’âge de 2 ans, cet étudiant en 4e année de Sciences-Po à Aix-en-Provence, intéressé par le journalisme et la communication politique, est aussi "passionné par l’écriture". Après s’être fait la main avec un roman et plusieurs pièces de théâtre, il a donc décidé de concilier, avec quelques potes de la fac, "la matière sportive et la littérature". C’est ainsi qu’est né "Caviar". "Le mot est beau et il définit une passe décisive, un joli geste, dans le jargon du ballon rond", explique le directeur de la publication (avec Tristan Boissier et Victorien Fragne) et de la rédaction de ce magazine de 40 pages.

Après avoir créé un blog, baptisé "Le sens du jeu", pendant leur 3e année à l’étranger (équateur et Indonésie pour lui), "un travail de qualité mais qui manquait de visibilité", Théo Mazars et ses amis (une dizaine de rédacteurs) ont donc donné naissance à ce bimestriel, dont l’ambition est très simple : "Démocratiser le ballon rond, le rendre accessible à tous, ceux qui aiment ce sport mais aussi tous les autres, avec du fond. C’est une approche sociétale de la culture footballistique".

Le premier numéro plonge dans les arcanes du football africain.

L’Aveyron à la une du numéro 2 !

Alors que le n° 1 est donc en kiosques depuis quelques jours (Maison du livre et Maison de la presse à Rodez, Marcillac, Laguiole, Espalion, Millau, Bozouls…), mais également disponible sur le site internet petitfilet.fr, au prix de 3,75€, le prochain numéro de « Caviar » doit sortir fin décembre-début janvier. Il y sera, notamment, question du rôle sociologique du football en milieu rural. Et l’Aveyron sera sous les feux des projecteurs : entretien avec le patron de L’Auberge du Viaur à Ségur pour le rôle de moteur économique du ballon rond dans les villages, portrait d’un joueur de D4 nord-aveyronnais… Ce dossier détaillé sera complété par une rencontre avec Sébastien Mignotte, ancien joueur et entraîneur de Luzenac, l’équipe ariégeoise qui avait décroché son ticket pour la Ligue 2 mais qui n’a pas été autorisée à monter, ainsi que par un sujet avec Lucas Tousart, l’Aveyronnais qui joue à Lyon.
 

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