Villefranche-de-Rouergue : des maîtres d’apprentissage à Beauregard

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    Dans les laboratoires du lycée. G.L.
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G.L.

Ils ont été invités au lycée pour une rencontre avec le centre formation et des étudiants apprentis.

Ils sont étudiants en BTS au lycée Beauregard, soit en Analyses biologiques et biotechnologiques, soit en Sciences et technologies des aliments. Des formations qu’ils suivent par alternance, se partageant entre le lycée et une entreprise, sous la houlette du CFFAA12 (Centre de formation des apprentis de l’Aveyron).

Cet organisme de formation avait invité, ce mardi, dans l’établissement de la côte du Mas de Bonnet, les maîtres d’apprentissage pour une rencontre tripartite. Une dizaine avait répondu à l’invitation. La matinée a été consacrée à des tables rondes (rôle du maître d’apprentissage, ses attentes, les besoins des entreprises) et l’après-midi à la découverte du lycée, notamment de ses laboratoires, et à la présentation de projets expérimentaux des étudiants apprentis. "La rencontre a été très interactive, avec de nombreux échanges", se félicitait à l’issue de la journée, la responsable du CFAA 12, Stéphanie Bayol.

Horizons divers

Si les apprentis sont d’origine géographique différente (Aveyron, Biars-sur-Cère, Négrepelisse, Saint-Gaudens, Aude, Moulins…), les entreprises d’accueil exercent dans des domaines très variés, et pas forcément dans l’agriculture ou l’agro alimentaire.

Ainsi, à côté de la coopérative Jeune Montagne à Laguiole ou de Roquefort Société, on répertorie dans les maîtres de stage Blanc Aéro à Villefranche, la Snam à Viviez, une entreprise métallurgique de Laval-de-Cère (Lot), un fabricant de compléments alimentaires de Montpellier, le laboratoire de l’université Paul-Sabatier à Toulouse ou l’école nationale vétérinaire de la ville rose. Les formations à Beauregard s’ouvrent largement.

Projets expérimentaux

Un groupe d’apprentis en Sciences et technologies des aliments travaille sur la mise au point d’une bière fermentée. "Notre objectif est de proposer un produit innovant, en partant de la production jusqu’à son conditionnement." Si l’expérience s’avère concluante, le projet pourrait concourir aux prochains trophées de l’innovation, qui s’adresse aux étudiants de Bac plus 2 et Bac plus 3. Et le lycée, dans le cadre de la construction de son nouvel atelier technologique, aurait là l’opportunité d’élargir sa gamme de produits.

D’autres apprentis planchent sur un nouveau produit de nettoyage des mains pour l’utilisation, justement, dans cet atelier technologique.

La quantification du taux de glyphosate dans le miel fait également l’objet d’une étude.

Enfin un groupe travaille sur un projet appelé "manger main". "Il s’agit de créer un produit que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer pourraient manger avec leur main. Cela faciliterait leur vie ainsi que celle des aidants", explique l’une de ses membres.

Le projet est mené en liaison avec deux Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

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