Selon un sondage anglais, seul un tiers du grand public pense que le cancer peut être contrôlé à long terme

  • L'étude montre que seulement 28% des personnes interrogées pense que le cancer n'est pas une maladie que l'on peut contrôler à long terme.
    L'étude montre que seulement 28% des personnes interrogées pense que le cancer n'est pas une maladie que l'on peut contrôler à long terme. FatCamera / IStock.com
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Relaxnews

(Relaxnews) - L'Institute of Cancer Research (ICR) de Londres dévoile un sondage Yougov réalisé auprès de 2.103 citoyens anglais et de 355 patients traités pour un cancer. L'enquête visait à sonder l'opinion que se fait le grand public des traitements employés contre le cancer et des progrès de la médecine dans ce domaine.

Diffusés sur le site de l'Institute of Cancer Research, les résultats de l'étude montrent que seulement 28% des personnes interrogées pensent que le cancer n'est pas une maladie que l'on peut contrôler à long terme et ce en dépit que le temps de survie des personnes diagnostiquées soit désormais estimé à dix ans, soit le double en une décennie. En comparaison, 46% des sondés pensent que les maladies cardiaques peuvent être prises en charge à long terme, de même que le diabète selon 77% d'entre eux.

Près d'un tiers (26%) se dit toutefois conscient des progrès majeurs réalisés pour lutter contre la maladie et seulement 39% pensent que le cancer pourrait être éradiqué sans risque de rechute au cours des 50 prochaines années. 

L'Institute of Cancer Research (ICR) s'est également intéressé au taux de connaissance des citoyens concernant la capacité d'un patient atteint du cancer à résister à son traitement. La majorité des personnes interrogées (60%) dans le cadre du sondage ont compris que le terme "résistance aux médicaments" dans le domaine du cancer signifie que le traitement contre la maladie a cessé de fonctionner, les autres associant cette expression aux médicaments antibiotiques.

"Nous croyons que le cancer ne devrait plus être un cas de "guérison ou rien". A l'ICR, notre objectif est de découvrir beaucoup plus de traitements anti-évolution pour vaincre la résistance aux médicaments, afin non seulement de guérir une plus grande proportion de patients, mais aussi de donner à d'autres personnes atteintes d'une maladie avancée la chance d'une vie beaucoup plus longue et meilleure", explique la Dr Olivia Rossanese, responsable de la biologie au Centre of Cancer Drug Discovery, premier programme de découverte de médicaments "darwiniens" au monde visant à augmenter la proportion de patients dont la maladie peut être contrôlée à long terme.

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