Inauguration du centre d’hébergement des réfugiés de Decazeville

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  • D’un côté les femmes qui parlent en dégustant des mets traditionnels et de l’autre les hommes qui s’essayent à danser./Photo  MCB
    D’un côté les femmes qui parlent en dégustant des mets traditionnels et de l’autre les hommes qui s’essayent à danser./Photo MCB Repro CP -
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m.-ch. bessou

Une centaine de personnes ont participé à la fête impasse d’Iéna.

La structure existait depuis juin 2018 et faisait partie du groupe national Habitat humanisme mais elle vient récemment (le 1er octobre exactement) d’être agréée "Centre provisoire d’hébergement des réfugiés". Son local administratif, situé au 3, bis impasse d’Iéna, a donc été inauguré officiellement, en fin de semaine dernière, en présence d’une centaine de personnes qui ont partagé un grand moment de convivialité dans une ambiance chaleureuse et festive. Ce local, dans une ancienne mai son d’habitation, est un lieu qui abrite les quatre travailleurs sociaux de la structure et son responsable, Samuel Garric. " C’est un espace de travail et d’activités diverses où les personnes reçoivent notamment des cours de français mais aussi de Code de la route. Ils suivent également des parcours individualisés et travaillent sur des projets avec des objectifs bien précis", explique-t-il.

Les travailleurs sociaux, auquel s’est ajouté un service civique, s’occupent d’une quarantaine de réfugiés répartis dans 14 appartements que possède le centre.

Au total 10 T3 pour des colocations de deux personnes et 4 T4 pouvant accueillir 20 personnes, soit des familles de 4 à 6 personnes. "Ces personnes ont toutes un titre de séjour d’au moins 4 ans ce qui leur donne la possibilité de travailler mais aussi d’avoir accès à tous les droits", ajoute le responsable.

Au début, la mission du centre était de réinstaller des Syriens. L’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) prenait directement contact avec des familles syriennes en Turquie qui ne pouvaient pas rentrer chez elles.

"Sur les 10 familles qu’on a accompagnées, 8 d’entre elles ont choisi de s’installer à Decazeville et y travaillent", se félicite Samuel Garric. Au vu de ses excellents résultats, ce programme a été validé par la préfecture de façon plus pérenne. Alors "aujourd’hui on accueille toujours des Syriens mais aussi des Afghans, des Lybiens, des Soudanais. Tous les pays en guerre sont concernés. Ce sont des personnes qui ont fait des demandes d’asile. Ne viennent ici que ceux qui sont régularisés mais qui ne sont pas autonomes. À nous de les aider à se gérer et à trouver du travail".

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