Cransac. Les jardins des Clôts, quasiment en mode hibernation

  • Très peu de parcelles sont travaillées.
    Très peu de parcelles sont travaillées.
Publié le
BRIGITTE LOURENCO

En cette période, c’est l’effervescence qui devrait régner sur le site des jardins Ouvriers des Clôts, qui propose aux travailleurs de la terre 74 parcelles à travailler. "À ce sujet, trois sont libres et cherchent donc preneurs", souligne le bureau de l’association.

Sur ces parcelles potagères, leurs propriétaires cultivent leurs légumes "bio", et le printemps est synonyme de réveil de la nature. C’est l’époque incontournable du "bêchage" de la terre qui précède l’opération mise en terre de graines et de plants. Oignons, pois mange-tout… bref, tout ce qui ne craint pas trop le froid. Certains s’aventurent à mettre les patates en terre, et avec un peu de réussite climatique, ils sont les premiers à déguster les patates nouvelles. Il faut certes prendre des risques pour ces résultats, même si les anciens accordent à la terre, au ciel et à la lune, les pouvoirs qu’ils leur reviennent, et que c’est Dame Nature qui décide.

En ce moment, avec ce Covid-19 les jardiniers des Clôts sont quasiment au chômage.

"Nous avons placardé à toutes les allées les directives gouvernementales" assurent les responsables du bureau qui poursuivent "au maximum, les locataires de parcelles ne peuvent que travailler une heure. Et ce à condition qu’ils résident à 1 km maxi des jardins. En tant que jardinier, nous sommes conscients qu’en une heure, on ne tombe pas beaucoup de travail, mais c’est comme ça".

Nous avons joint le maire cransacois Michel Raffi qui comprend très bien la situation mais qui ajoute "on ne peut émettre des dérogations à des dérogations, sinon on ne sortira jamais de cette crise sanitaire".

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