Villefranche-de-Rouergue. La société Enercoa n’est pas restée confinée

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  • Lors d’une réunion publique.
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LABRO Guy

La coopérative d’énergies a profité de la période pour mieux se structurer. Elle a aussi avancé sur la première installation de panneaux photovoltaïques. Ce sera sur le toit d’Interactis.

Comme tout un chacun, la société Energies Coopératives de l’Ouest Aveyron (Enercoa) est confrontée au confinement. Une période qu’elle met à profit pour mieux se structurer. "Les animateurs ont continué à travailler. Les trois commissions de travail (technique, communication, juridique finance), ainsi que la commission des référents de ces commissions, se réunissent une fois par semaine. Un conseil coopératif de quatorze membres a eu lieu mardi en visioconférence", indique Michel Calvet, responsable d’une de ses commissions (juridique finance).

Ce confinement a quand même freiné le développement de la coopérative. Le train des réunions publiques (il en a été organisé à Villefranche, Saint-Rémy, Morlhon, Gramond, Naussac) et des "Tuperwatt" (réunions privées dans une famille) a été stoppé (il reprendra dès que possible).

Toutefois, des adhésions continuent d’arriver. Elles dépassent aujourd’hui le nombre de 150. Un chiffre prometteur dans le contexte actuel.

Rappelons que pour tout euro citoyen versé, la région Occitanie abonde d’autant. Ainsi Enerco va pouvoir demander à l’institution régionale un premier versement, d’un montant de 38 000 €, de sa prime citoyenne.

Sur le plan technique, une première installation de panneaux photovoltaïques se prépare, deux fournisseurs ayant fait parvenir leur devis. Ce sera sur le toit du bâtiment Intercatis (côté avenue du Quercy) à Treize Pierres. Les travaux pourraient commencer à la fin de l’année.

Un local rue Prestat

Enercoa va aussi avoir pignon sur rue. Dès la fin du confinement, la société va s’installer au 3 rue Prestat, un local qui abritait ces dernières années un atelier d’encadrement et qui a été l’atelier du célèbre sculpteur, Fernand Brassac. Un choix de se mettre dans la bastide. "C’était notre volonté. Nous apportons ainsi notre contribution, même modeste, à la revitalisation du centre-ville", souligne Michel Calvet.

Une arrivée

Pendant cette période de confinement, le 14 avril exactement, la coopérative a aussi enregistré l’arrivée de Sophie Tranchart, dans un premier temps pour un stage, qu’elle effectue dans le cadre d’une licence professionnelle maîtrise de l’énergie, électricité, développement durable. Des études qu’elle a entreprises après douze années comme conseiller diagnostic transformateur dans une grosse société toulousaine. Elle souhaitait changer de vie et se rapprocher d’attaches familiales.

Une chance pour Enercoa, dont la montée en puissance doit se faire au fil du temps, avec la production d’énergie propre renouvelable (panneaux photovoltaïques), mais aussi une action en matière d’économies d’énergie.

Un autre volet, non moins important.

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